Alors que sa faiblesse, marquées notamment par les crises d’identité des partis communiste et socialiste, ne permet pas que ce camp-là envisage de remporter les prochaines élections et donc explique sa division extrême, il est au moins un terrain qui devrait échapper aux joutes politiciennes qui font fuir citoyennes et citoyens : le combat contre l’extrême droite raciste et xénophobe.
Que les forces qui traditionnellement le mènent en aient une approche différente ne serait pas un drame en démocratie mais que, d’une part, elles n’hésitent pas à reprendre à leurs comptes certaines des idées nauséabondes du fléau qu’elles prétendent combattre et, d’autre part, que le danger que représente ce dernier devienne, à leurs yeux, moins important que la compétition électorale entre partis concurrents mais pas adversaires, va conduire au pire.
C’est à dire à l’accession, sous une forme ou une autre, de l’extrême droite au pouvoir.
Certaines de ses conceptions y sont déjà mais il reste un obstacle à franchir.
Elle y travaille en ce moment même, avec d'autres, en profitant qu’un apprenti sorcier occupe l’Elysée. Le capital et son oligarchie, prêts à toute éventualité, s’y préparent aussi.
Que les forces qui historiquement mènent la lutte contre l’extrême droite en arrivent à s’affronter à son sujet ne peut que les réjouir, elle et le télé-président.