Dans une interview que publie « Télérama » dans sa dernière livraison, Patrick Cohen déclare : “Face au règne des opinions et des émotions, il faut ne rien lâcher, s’accrocher aux faits”.
Présent dans beaucoup d'émissions du service public, après un retour fracassant dans la matinale de France Inter, sa chaîne leader, quand d'autres en étaient remerciés sans autre forme de procès, le journaliste et chroniqueur vedette parle ici d'or.
On est en droit de se demander s'il parle de lui ou d'un de ses confrères.
Un seul souvenir suffit à jeter le doute, mais il n’est pas le seul.
A quelques encablures du premier tour d'une élection présidentielle, n'est-ce pas Patrick Cohen qui avait profité de l'avantage que lui offre sa profession pour, sans pouvoir s'appuyer sur aucun fait, accuser un des candidats de vouloir importer en France le régime du Venezuela ?
Comme il anime, sur LCP, une émission fort bien faite qui leur donne une deuxième vie, il ne rencontrera aucune difficulté à retrouver cette séquence s'il avait la mémoire qui flanche.
La mienne, qui pourtant commence à me jouer des tours, n'a pas oublié que le président de la République alors en exercice, avait accordé à ces faits très improbables, sur la même chaîne du service public, une publicité très exceptionnelle et gratuite.