Pour « être politiquement correcte » à des fins électorales, la vocation révolutionnaire d’un parti, au sens du passage à une organisation de la société d’un niveau de civilisation supérieur, est abandonnée au profit d’un rapprochement de plus en plus marqué avec l’idéologie dominante, celle de la classe qui parce qu’elle détient la propriété, domine les autres et exploite leur travail.
Nous vivons cette époque alors que les capacités du capitalisme mondialisé et financiarisé à affronter les enjeux colossaux de ce siècle sont de plus en plus interrogées et contestées par les peuples.
En l’absence de visée transformatrice, s’ouvre le temps des monstres.
La référence révolutionnaire, quel que soit le nom qu’elle porte, devient dès lors un simple attribut de propagande qui ne sert qu’à se différencier, dans le discours, de ses concurrents dans la compétition électorale.
La contestation du capitalisme n’est plus que formelle alors qu’il sévit désormais sur toute la planète, en ayant perdu la force propulsive qui lui a permis d’atteindre son niveau de développement actuel, au détriment des conditions humaines, animales, de la biodiversité et de la nature.
Tel est l’état du monde qui s’offre aux nouvelles générations.
A elles de réussir là où nous échouons, sans pour autant avoir perdu la conviction que ce monde devra profondément se transformer, sinon, il s’effondrera.