La diabolisation de LFI aura permis que l’emporte au congrès du PS le soutien de la politique du gouvernement de François Bayrou, austéritaire entre toutes.
Toutes les tendances, tous les leaders ont utilisé ce levier, le même qui divise si bien les gauches et offre un bel avenir à la droite et à l’extrême droite.
Olivier Faure a fait la différence sur une nuance : ce ne serait pas pour l’éternité. Entre aujourd’hui et cette dernière, il peut s’écouler des décennies.
Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, a bu la tasse pas seulement parce que tous les socialistes ont compris qu’il était là pour sauver le premier secrétaire. En plus, il n’avait pas eu le courage de soutenir des députées du groupe qu’il préside, humiliées par François Bayrou pendant l’audition de ce dernier par la commission d’enquête parlementaire élue à l’unanimité. Il ne l’emportera pas au paradis, avec en prime quelques scènes de ménage en perspective.
Ce ne sera que justice.
Communiste, ces députées socialistes, j’ai défendu ici pendant des semaines leur honneur. J’ai considéré qu’il était de mon devoir de saluer leur courage. Je ne regrette rien, sinon d’en avoir trop peu l’occasion.
A ma connaissance, aucun quotidien, aucun hebdomadaire de la presse féminine ne l’a fait.
Pourtant, que ces députées si courageuses soient des femmes ne doit rien au hasard.
Ce silence radio non plus.