Le lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier, Matignon a annoncé, sur un an, 40 milliards d’euros d’économies et 20 milliards d’impôts supplémentaires.
Du jamais vu.
La proportion est celle annoncée bien avant par le gouverneur de la Banque de France et précédée par une préparation minutieuse du président de gauche de la Cour des comptes.
Bras d’honneur à la représentation nationale. Les discours des députés qui sont intervenus dans cette partie mémorable de poker menteur auraient pu en être modifiés.
Notez bien les noms de tous ces ministres.
Ils resteront celles et ceux qui auront accepté de siéger dans un gouvernement dirigé par l’avenant Michel Barnier, aux côtés d’un ministre de l’Intérieur qui s’en prend ouvertement à l’Etat de droit, avec un premier ministre qui cache aux députés la purge d’austérité qui va mettre à genoux une bonne partie de la population et les collectivités locales.
Double peine !
Ces ministres ne resteront pas dans la mémoire collective comme étant de droite ou de gauche mais comme ceux qui ont accepté d’être complices du coup de force d’Emmanuel Macron en mettant en œuvre sans broncher la feuille de route de la bourgeoisie, sous la surveillance du RN.
C’est-à-dire ce qui était l’objectif du déni de démocratie présidentiel et de son détonateur, la dissolution.
Pour ma part, je ne manquerai pas de le rappeler chaque fois que l’une ou l’autre s’exprimera dans les quelques années qui me restent.