Touchant ce Bernard Arnault qui se fait de la publicité.
Un cynisme de classe face au magnifique dévouement de bénévoles qui ne ménagent pas leur solidarité et leur temps aux plus pauvres d’entre nous.
Pour lui répondre, le moment est venu d’aller à la conquête d’un droit nouveau, celui de pouvoir manger à sa faim.
Rien n’oblige de détenir le pouvoir d’état pour qu’il entre dans la vie. C’est affaire de mobilisations et de volonté.
Le besoin n’a jamais autant été ressenti par autant de nos concitoyens. Le sentiment que les grandes marques, les grandes surfaces, les Bernard Arnault, les publicitaires ont très largement les moyens de contribuer à son financement aux côtés de l’Etat, est très largement partagé.
Quel syndicat, quelle association, quel parti de la Nupes prendra l’initiative d’en appeler au rassemblement le plus large et à l’unité pour imposer ce qui serait une énorme avancée de civilisation, à l’égal du droit à la santé gagné avec la Sécurité sociale et si menacé de nos jours ?
Nos semblables qui ont faim, les enfants qui n’ont chaque jour que le repas de la cantine, les étudiants sont là, aujourd’hui. Allons-nous continuer de leur promettre des jours heureux qui n’arrivent jamais alors que le capitalisme a atteint un niveau de développement qui permet d’instaurer un droit pour tous à une alimentation de qualité ?
Quand son dépassement cessera-t-il à n’être que l’objet de beaux discours ? Assez de ne toujours devoir que défendre, toujours que ne se défendre, en attendant patiemment les prochaines élections, avec des partis qui mettent en marche la machine à les perdre, celle de la division du monde du travail et de la création.
Le droit à une alimentation qui permettrait aux agriculteurs d’enfin gagner de quoi vivre de leur travail.
Ne cherchons plus : rien de tel pour stopper net les prétentions de l’extrême droite au pouvoir.
Chiche ?