C'est dans "L'Express" que l'ancien premier ministre d'Emmanuel Macron a décidé d'entrer en campagne.
Postuler à occuper l’Elysée et, comme entrée en matière, choisir l'immigration, le terrain de prédilection de l’extrême droite, confirme la réalité du péril à l’italienne qui nous menace.
La sinistre Le Pen salive de bonheur.
J’enrage de voir certains, à gauche, minimiser la progression d’un fascisme propre sur lui de peur de voir l’aspiration populaire à se rassembler pour faire front devenir irrésistible.
J’enrage de cette odieuse symétrie entre deux extrêmes là où il n’y en a qu’un qui en profite pour se ripoliner.
J’enrage que la direction de mon parti saisisse la main tendue sur l’immigration par un ministre de l’Intérieur qui trouve trop molle la raciste et qui manifeste devant l’Assemblée nationale avec des policiers factieux qui mettent en cause l’indépendance de la Justice.
Plus que jamais, UNITÉ !