Lucien Atencia

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Billet de blog 6 septembre 2021

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Pauvres profs, au sens premier du terme.

Au point qu'en France, il y a moins de candidats aux concours que de postes à pourvoir.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Comme si la journée de travail d'un prof se réduisait au temps passé devant les élèves. Comme si beaucoup, n'avaient pas à coeur de préparer leurs cours pour l'année scolaire à venir pendant les vacances.

Le ministre-bonimenteur Blanquer vient même de leur demander, pour le même prix, l'exploit d'être, en même temps, devant leurs élèves et devant un ordinateur pour ceux exclus pour cause de Covid ! Et en guise de revalorisation, c'est une prime d'un montant infamant qu'il leur propose, et pas pour tous.

Pour tous les profs du monde, leur activité professionnelle ne s'arrête pas à la sortie de leur classe. La ressemblance ne concerne pas leurs traitements. Au point qu'en France, il y a moins de candidats aux concours que de postes à pourvoir. On est conduit à recruter en dessous des niveaux fixés de connaissances et à mettre devant les élèves des professeurs qui n'ont bénéficié d'aucune formation.

Personne ne proposerait de le faire pour les pilotes d'avions et pourtant, il s'agit de nos enfants, de leur avenir. Résultat, une profession qui se féminise de plus en plus parce qu'on continue de considérer que ce n'est pas un scandale si les femmes gagnent moins. C'est même une habitude !

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