Sur ce blog et sur les réseaux sociaux, je m'efforce de montrer que voter pour éliminer droite et extrême droite dès le premier tour n'a rien d'un appel à un vote partisan. Je tiendrais exactement le même discours en faveur d'un candidat de gauche ou de l'écologie, quel qu'il soit.
Ma démarche ne résulte pas d'une réflexion qui serait exclusivement tournée vers l'intérieur des formations politiques.
Elle prend appui sur ce qui anime depuis toujours les convictions et le coeur des femmes et des hommes de progrès de notre pays : le rejet de l'extrême droite, l'aspiration unitaire et le besoin de changements profonds.
J'ai fait cette proposition bien avant que JLM ne s'approche, dans les sondages, de la ligne de qualification du deuxième tour, avec l'espoir que mon parti, le PCF, prendrait l'initiative politique d'en favoriser la concrétisation.
Il n'est pas trop tard et je continue de penser qu'il en serait grandi.
Le fait que JLM n'ait pas la moindre chance de devenir président devrait rassurer ceux qui ont beaucoup de choses à lui reprocher et que cette perspective inquièterait au plus haut point.
De façon tout à fait exceptionnelle, une élection perdue d'avance peut donner l'occasion de bousculer une donne politique imaginée depuis longtemps par le président des riches, pour l'immédiat et pour les cinq années à venir.
Refuser de la saisir serait très sévèrement jugé par le peuple de gauche et pour des générations à venir. Ceux qui en prendraient la responsabilité resteraient ceux qui auraient, à un moment décisif, préféré garder le couple mortifère Macron/Extrême droite plutôt que d'ouvrir d'autres perspectives à notre peuple.
Je parle d'heure de vérité à ce propos. Je ne puis m'y résoudre.