Alain Jacubowitcz vient d’assimiler Jean-Luc Mélenchon à Joseph Goebbels, un des dirigeants les plus influents du Troisième Reich.
Cette déclaration publique m’a rempli d’effroi.
Elle a été prononcée par le précédent président de la Licra, association qui depuis 1927 combat tous les racismes, l’antisémitisme et la xénophobie.
Je suis un vieil adhérent du PCF, le parti de Missak Manouchian, celui des Fusillés.
Cette banalisation du nazisme me glace le sang. Mon père a levé les armes contre Franco.
J'étais le collaborateur de Jean-Claude Gayssot quand a été adoptée la loi qui réprime la négation de la Shoah et fait du négationnisme un délit.
Je redoute au plus haut point qu'un déséquilibré prenne au premier degré les propos d'un responsable d'une association que Jean-Claude a consulté avant que cette loi soit adoptée.
Je sais que l'insoumis bénéficie d'une protection policière mais je suis persuadé que chacune, chacun mesure comme moi les conséquences que pourrait avoir un attentat.
Or, une ancienne députée LFI de mon département qui réside dans ma ville, a déclaré publiquement qu'il fallait " mettre Mélenchon hors d'état de nuire".
Qu'elle ait été victime d'une exclusion injuste que j'ai condamnée comme celle de son compagnon qui est mon député que parmi les premiers j'ai appelé à réélire, ne justifie pas qu'elle soit devenue une adepte de la loi du talion.
Le pays joue avec le feu ! Une étincelle peut l'embraser.
STOP !