Cette dissolution est l'hypothèse la plus probable.
Les élections législatives qui suivront donneront la possibilité au RN de s’approcher et même d’atteindre avec ses satellites une majorité absolue de députés. L’abstention des électorats de gauche et du bloc central, la mobilisation de celui d’extrême droite attiré par la proximité de l’accession au pouvoir d’état y concourraient. N’oublions jamais que les tsunamis électoraux sont provoqués par des différentiels de participation.
Dès lors, la stabilité gouvernementale recherchée par le monarque de l’Elysée pour poursuivre sa politique de classe se concrétisera en confiant au RN la formation du prochain gouvernement. Il expliquera qu’il a tout essayé pour sortir le pays du chaos mais que l’égoïsme des députés et les logiques des partis ne l’ont pas permis.
Le film ne sera pas terminé car l’apprenti sorcier espère que le RN se brûlera les ailes dans l’exercice du pouvoir en situation de crise politique avant l’élection présidentielle. Macron est un joueur de poker cynique qui avait déclaré à des journalistes après la première dissolution pour se justifier, hors micros, préférer en prendre pour deux ans avec Bardella que pour cinq avec Marine Le Pen.
Pour limiter les dégâts, le NFP se doit de présenter partout des candidatures uniques dés le premier tour sur un programme amélioré par rapport à celui qui lui avait permis d’arriver en tête la fois précédente.
Tout cela se déroulera dans un laps de temps très resserré, fixé par la Constitution, propice à toutes les aventures.
Cerise sur le gâteau, Macron espère que LR ne résistera pas à l’attractivité d’un RN triomphant et y perdra ce qui lui restait de Jacques Chirac.
La recomposition politique poursuit son œuvre de destruction massive avec à la baguette Emmanuel Macron. Avec également la complicité active de gauches qui n’en ont que le nom.
Tous responsables !
Avoir négligé et accompagné la puissance du concept des deux extrêmes se paie très cher.
Salut et fraternité.