Anne Hidalgo est prisonnière du choix fait par son parti qui se refuse à admettre que la social-démocratie connaît une profonde crise dans le monde.
En France, elle lui interdit d'envisager sérieusement la gagne pour la deuxième fois consécutive à l'élection présidentielle, la plus importante pour nos concitoyens.
Anne Hidalgo, parce qu'elle est la maire de Paris, a été choisie pour passer ce tour de chauffe et porter le fardeau. Consciente de ses handicaps, elle a d'abord tenté de changer de costume et de se présenter comme une provinciale écologiste, dans un pré, parmi un troupeau de vaches et en faisant du vélo.
Telle n'était pas l'ambition des éléphants de son parti qui eux voulaient s'efforcer de sauver ce qu'ils croyaient pouvoir encore l'être de cette social-démocratie moribonde.
En Corrèze, c'était François Hollande qui était le candidat du PS, répétant à tout bout de champ : "Anne Hidalgo est social-démocrate". Le pire des boulets à traîner, incarné par le pourfendeur de la finance qui avait installé à l'Elysée la créature de cette dernière.
Ce n'est pas à la France et aux Français qu'il pensait mais à son avenir et à celui de sa formation politique. Jusqu'à faire courir de gros risques à la maire de Paris, lors des prochaines élections municipales.
Ce même dimanche, Arnaud Montebourg est venu compléter la métaphore du canard auquel on a coupé la tête avec sa saillie directement issue du magasin des horreurs de Z. Je vois dans cette mélasse quelques similitudes avec ce que connaît mon parti, le PCF et aucune perspective pour les femmes et les hommes qui ont conservé les valeurs progressistes au plus profond d'eux mêmes.