Une société qui accepterait qu’une partie de ses membres, pour vivre dignement de leur travail, s’empoisonnent et empoisonnent les autres irait à sa perte. Ceux qui disparaîtraient les premiers seraient ceux qui auraient lancé le processus.
Le même raisonnement vaut quand l’eau manque et que de gros exploitants agricoles la puisent dans les nappes phréatiques pour construire des bassines qui en privent d’usage les communes alentours.
Interdire d’empoisonner et de priver d’eau, c’est ce que permet la décision du Conseil constitutionnel alors que le gouvernement de M. Bayrou l’encourageait. Quelle claque à la veille des élections municipales qui va laisser des traces !
C’est dire sa portée. C’est dire la portée de ce qui a permis ce succès. Cela souligne aussi la responsabilité historique prise par des militants de partis de gauche qui s’efforcent pour des motifs politiciens de réduire cette portée. Ils redoutent que nos concitoyens s’en inspirent. Ils veulent que continue une conception de la politique qui la prive de sens et donc d’efficacité. Une conception qui au lieu de susciter confiance et espoir produit méfiance et défiance.
Merci Sandrine Rousseau pour le courage de tes prises de positions. Nous ne nous connaissons pas personnellement. Nous ne sommes pas dans le même parti. Tu es devenue la bête noire du RN et de la FNSEA. Tu reçois des menaces. On cherche à te faire taire parce que tu es dans le vrai.
Il n’en est pas question. Tu mérites admiration et soutien.
Sois assurée que de tout mon cœur, les miens te sont acquis.
Tu es une voix de femme qui compte. Celle de Duplomb qui en remet une couche sera vite oubliée. Il ne se rend même pas compte qu’il met en difficulté son propre camp.
Minimiser ce qu’a obtenu une pétition contre sa loi, c’est aussi d’une certaine façon le soutenir. Ce n’est pas glorieux. C’est nier aussi le rôle joué par une autre jeune femme dont la créativité a été capable de soulever des montagnes.
N’est-ce pas également passer à côté d’une réalité de notre époque, les femmes plus que les hommes se mobilisent pour que ça change.
Contre les violences et discriminations, le patriarcat dont elles sont victimes mais aussi pour d’autres avancées de civilisation qui profitent aux deux sexes et aux nouvelles générations.
Elles sont incontestablement l’avenir de l’homme.
Aragon avait raison.
L'intersyndicale à nouveau unie peut compter sur elles. Elles seront présentes aux rendez-vous qu'elle propose.
Présentes, nombreuses, déterminées et joyeuses.