Une enquête de Mediapart raconte l’une des plus grandes entreprises de manipulation de l’information intervenue en France ces dernières années. Plusieurs sites participatifs, dont Le Club de Mediapart, en ont été victimes. Au cœur de l’histoire : une société privée, Avisa Partners, qui travaille pour le compte d’États étrangers, de multinationales mais aussi d’institutions publiques.
par
Fabrice Arfi,
Antton Rouget,
Tomas Madlenak
et Lukas Diko (ICJK)
Alors que La République en marche a refusé d’inscrire le droit à l’avortement dans le marbre de la Constitution durant la précédente législature, elle opère désormais un changement de cap non sans arrière-pensée politique, mais salutaire face à la régression américaine.
Comme aux États-Unis, l’accès à l’avortement est compliqué, voire interdit en Pologne, mais aussi en Roumanie et en Hongrie. Ces pays frontaliers de l’Ukraine hébergent plusieurs centaines de milliers de réfugiées de guerre ukrainiennes sur leur sol, qui n’ont parfois pas d’autre choix que d’avorter dans un autre pays.
Une enquête menée par une juge d’instruction française sur la détention au Gabon de deux Français, dont l’ancien directeur de cabinet du président Bongo Ondimba, provoque des remous. Les avocats des deux détenus s’inquiètent pour leur santé et dénoncent un règlement de comptes politique, mettant en cause le fils aîné du chef de l’État gabonais.
Chacun des garçons qui s'est noyé après avoir voulu passer la frontière à la nage ou d’une autre manière dangereuse, a fait l’objet de plusieurs refoulements. Leurs camarades en témoignent.
Le corps d’un jeune migrant d’origine subsaharienne a été retrouvé samedi matin dans la Bidassoa, le fleuve séparant l’Espagne et la France, ont annoncé les autorités espagnoles et les pompiers français des Pyrénées-Atlantiques.
Par son adhésion aux accords de Schengen, la Suisse soutient l'agence Frontex qui interdit l'accès des pays de l'UE aux personnes en situation d'exil. Par référendum, les Helvètes doivent se prononcer le 15 mai prochain sur une forte augmentation de la contribution de la Confédération à une agence complice d'un crime contre l'humanité à l'égard des exilé-es.
C'était il y a deux jours et le comportement inhumain des autorités européennes aux portes de l'Europe reste dans beaucoup de médias passé sous silence. Vendredi 24 juin plus de 2000 personnes ont essayé de franchir les murs de Melilla, enclave espagnole au Maroc, des dizaines de personnes ont perdu la vie, tuées par les autorités ou laissées, agonisantes, mourir aux suites de leurs blessures.