Les victoires ne peuvent être que collectives, unitaires et construites avec les populations des communes.
Ce qui suppose une volonté politique partagée.
Que chacun souhaite se renforcer est légitime. Que soient prises en compte les évolutions des rapports de forces locaux aussi. Nul n’est propriétaire d’une municipalité à vie sinon pourquoi faudrait-il organiser des élections ?
Mais pourquoi faudrait-il remplacer une ou un maire dont la population est satisfaite ? Pas plus que de conserver une municipalité qui manifestement, aux yeux des habitants, a fait son temps.
Pourquoi prendre le risque que ce soient la droite ou l’extrême droite qui l’emportent, comme à Villeneuve-Saint-Georges ou dans l’Isère ?
Il s’agit de rassembler le plus largement possible pas d’exclure quiconque ni d’imposer.
En Seine-Saint-Denis, il est question d’améliorer ce qui doit l’être au service des habitants, des services publics et des entreprises, pas de le détruire.
Cela a permis en particulier que dans le département le plus pauvre et sans doute parmi les plus jeunes et métissés de la métropole, celui dont est originaire Bardella, qu’aucun candidat du RN n’ait pu se faire élire député.
Peut-être est-ce parce qu’on y vit un peu mieux qu’ailleurs ensemble ?
Honneur et reconnaissance aux générations qui nous ont précédés. Elles l’ont rendu possible !
Ce n’est pas le moment de jouer aux c…s !
Ce conseil fraternel s’adresse autant à LFI qu’au PS, au PCF qu’aux Verts.
Que les femmes, les hommes, les jeunes qui vivent, travaillent et étudient en Seine-Saint-Denis s’en emparent. Il aura plus de chances d’être suivi d’effets.
Dédicace spéciale à ceux qui souhaitent transférer le Conseil départemental de Bobigny à Saint-Denis.
Qu’en pense la population du département ?