Lucien Atencia

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Billet de blog 12 mai 2024

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EUROVISION 2024

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le premier ministre et le Président de l'Etat d'Israël avaient pourtant mis le paquet profitant d'une presse qui feignait d'ignorer la cause des mobilisations que connaissait la ville de Malmö.

Ce n'étaient que d'intolérables violences à l'encontre d'une très jeune chanteuse talentueuse que d'aucuns voulaient priver de son droit à l'expression et à la création, comme pour Guillaume Meurice chez nous.

Les plus hautes autorités israéliennes étaient allées, à deux reprises, jusqu'à accepter que le titre et les paroles de la chanson soient modifiés, conditions imposées par les organisateurs de la compétition.

C'est dire l'importance pour ces autorités de voir Israël représentée par un chant commémorant le seul 7 octobre.

Insupportable provocation alors que se déployait à Rapha une offensive condamnée parce que l'on nomme, à tort, la communauté internationale.

Jamais nous n'avions encore vu Netanyahou, par ailleurs sous la menace d'un mandat d'arrêt prochainement délivré par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI), céder aux injonctions d'une quelconque autorité, lui qui s'assoit sur toutes les résolutions de l'ONU et sur les appels de chefs d'Etats du monde entier.

Le résultat est là : l'image d'Israël encore un peu plus détériorée et le concours de l'Eurovision du 11 mai 2024 à jamais inscrit dans les mémoires collectives comme le symbole de la solidarité envers les Palestiniens. Ce qui n'a rien de contradictoire avec la légitime aspiration des Israéliens à enfin pouvoir vivre en sécurité et en paix.

Vite, vite, la recherche d'une solution politique à deux Etats !

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