Lucien Atencia

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Billet de blog 12 octobre 2022

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Dans les raffineries, vite, le patronat doit satisfaire les revendications.

Un pouvoir macronien qui brandit la menace de la réquisition pour des motifs purement politiques.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ils sont nombreux nos concitoyens à savoir que Total, les autres et leurs actionnaires amassent des superprofits qu’ils alimentent chaque fois qu’ils passent à la pompe. Ils savent aussi que l’Etat-complice prend sa part. Nombreux considèrent également que leurs propres salaires sont trop bas.

Cela crée des conditions favorables pour qu’une majorité, malgré la gêne occasionnée, estime qu’un patronat aussi riche peut payer. Ce que font les militants ici ou ailleurs, Mediapart et quotidiennement « L’Humanité », est d’une extrême importance puisque cela vise à convaincre que ce patronat survitaminé doit payer. 

Tout l’enjeu est là, à portée des consciences populaires, avec un pouvoir macronien qui brandit la menace de la réquisition pour des motifs purement politiques.

En effet, il dispute là le terrain de l’autorité et de l’ordre à une droite et une extrême droite aux anges parce qu’elles savent qu’au final, ce sont elles qui tireront les marrons du feu.

Satisfaire au plus vite les revendications des grévistes devient dès lors une question brûlante d’intérêt national qui nous concerne tous et toutes. 

Le plus vite sera le mieux. Avant dimanche, ce serait formidable pour que l’on puisse fêter ça tous ensemble dans les rues de Paris !

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