Lucien Atencia

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Billet de blog 16 mai 2024

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Passage en force.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

« Nouvelle-Calédonie : 30% des réserves mondiales de nickel et des kanaks miséreux », c’est ainsi que l’ami Robert Miras Calvo titre son post sur Facebook.

Tout est dit, ou presque.

Modifier une loi électorale pour s’assurer une domination de type colonial sur une population minée par les inégalités et une jeunesse sans avenir, c’était jouer avec le feu.

Le couple Macron-Darmanin en connaît un rayon en la matière, ils nous l’ont montré avec leur réforme des retraites.

Pour le passage en force et la défense des intérêts du capital, l’arsenal répressif d’Etat ne fait jamais défaut.

Celui du système médiatique non plus qui voudrait nous persuader que les victimes sont les coupables.

Du colonialisme pur sucre. De quoi réjouir les descendants de l’OAS.

Bien sûr, la violence n’est jamais une réponse, mais le dire ne suffit pas et en rajouter, serait-ce en uniformes, encore moins.

Quelles sont les causes de sa flambée actuelle en Nouvelle-Calédonie ? Refuser de s’y attaquer, vouloir à tout prix que rien ne change et pour cela ne compter que sur la répression aveugle ne peut produire que davantage de désordres.

Or, Macronie, LR et RN ne brandissent que leur habituelle promesse de retour à l’ordre et à l’autorité.

Quand se sont-ils exprimés sur le colonialisme imposé à un territoire qui, pour le malheur de sa population, détient une richesse dans son sol ?

Chercher à ce que ce soit irréversible en imposant une modification des règles du jeu alors que la fin de la partie n’a pas été sifflée, n’est-ce pas risquer le pire ?

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