Manifestation supplémentaire de la crise profonde que connaissent les partis socialistes dans le monde et qu'ils se refusent à voir.
N'a-t-on pas entendu Olivier Faure, son premier secrétaire en France, se dire prêt, dans un premier temps, à laisser la place à Yannick Jadot, puis se raviser, sous la pression des éléphants, de peur de perdre la sienne à la tête du PS.
Puis inventer, pour faire passer son revirement, une fable autour du résultat d'élections régionales sans électeurs, que s'est empressé de cautionner Fabien Roussel, béat d'admiration devant celui de la présidente du conseil régional d'Occitanie, adepte du concept on ne peut plus rassembleur, cher à Manuel Valls, "des gauches irréconciliables".
Pour ménager son allié privilégié, le candidat du parti communiste s'est gardé de relever qu'Olivier Faure avait retrouvé, avec son revirement, ses accents les plus dominateurs que l'énorme succès du quinquennat de François Hollande lui avait fait, pour un temps, mettre dans sa poche, sous son mouchoir.
Jusqu'à un nouveau probable revirement, cette fois sous la pression des députés et élus socialistes qui ne veulent pas voir leurs positions électives entraînées dans cette galère.
C'est bien la crise au PS. Au PCF aussi. Mais je suis conscient qu'à part moi, personne ou presque ne semble vouloir en convenir.
Ce qui ne prouve pas que j'ai tort, ni d'ailleurs que j'ai raison, mais qu'on ne veut surtout pas en parler.
Macron, Z et les autres vont pouvoir continuer.