La Chine, « encadre le marché par des règles socialistes, ce qui signifie que le marché existe (avec ses inégalités, ses dérives…) mais il est encadré pour atteindre les objectifs du pays. C’est est un modèle de développement original dans le monde communiste. Et cela est intéressant à observer de manière objective. Le ferroviaire est un exemple des réussites du pays. »
Ainsi s’exprime Laurent Brun, secrétaire de la Fédération CGT des cheminots, dans un post sur Facebook.
Point de vue bien sûr respectable mais que je me suis permis de contester.
La Chine est certes une grande puissance, qui connait une situation bien meilleure que l'Inde et qu'il ne faut pas considérer comme une ennemie car nombre de problèmes que rencontre l'humanité ne pourront se résoudre sans elle.
Mais cela ne doit pas conduire à oublier qu'elle a un mode de développement capitaliste, qu'elle participe à la compétition mondiale entre puissances capitalistes, avec des ambitions affichées d'y être hégémonique. Sans oublier non plus des inégalités criantes qui "font que 600 millions de Chinois ne peuvent pas se payer une chambre dans une de leurs villes", selon les propos imagés de leur premier ministre.
Tout cela, sous la main de fer d'un parti unique qui ne fait pas de l'essor des libertés, de la démocratie et du sort réservé aux minorités des priorités, c'est le moins que l'on puisse dire. Et alors que le pays est un de ceux où s'applique encore avec le plus de rigueur la peine de mort.
Vous avez dit "communiste" ?
Je crois que la qualifier ainsi est normal venant d’un Emmanuel Macron qui cherche à ternir le communisme puisqu’il a choisi de servir le capitalisme.
Le faire pour des communistes, c’est, pour moi, marquer contre son camp.
Je ne peux me résoudre à fonder mon opinion sur le développement des infrastructures ferroviaires, certes incontestable.
Nos concitoyens non plus.