En 2017, à quelques encablures du premier tour de l'élection présidentielle, alors que les sondages mettaient en évidence une dynamique en faveur d'un certain Jean-Luc Mélenchon, candidat commun du PCF et de LFI, François Hollande, le président de la République de l'époque, avait repris dans les médias un mensonge lancé sur les ondes par le journaliste macronien Patrick Cohen : la France allait connaître le régime du Venezuela si l'Insoumis marseillais parvenait au second tour.
Il faut que la peur ait été grande pour qu'un chef de l'Etat d'un des pays capitalistes les plus importants en arrive à mentir à des millions de Françaises et de Français. Le faire alors que l'alternative était déjà la sinistre Le Pen rehausse encore le niveau de la turpidude.
La frayeur fut en effet si grande que tout, pendant les cinq années écoulées, de toutes parts, fut tenté pour en protéger le pays en 2022.
Aujourd'hui, l'ex-président reprend le flambeau avec la candidate de son parti et de nombreux renforts.
Cette fois, le nouveau tsar russe fauteur de guerre sert d'épouvantail.
En dépit de tant d'efforts, il semblerait que ce soit raté puisque la possibilité d'écarter par son vote du premier tour l'extrême droite et la droite demeure.
Quel bonheur de ne pas avoir à revoter Macron et sa retraite à 65 ans !
Quel bonheur de pouvoir à nouveau voter à gauche, pour ses convictions.
Certes le président resterait le même mais quelle claque !
De quoi sabler le champagne, non ?