Fabien Roussel, candidat du parti communiste à la présidence de la République, a rendu hommage à un des fondateurs du "Printemps républicain", Laurent Bouvet, qui vient de décéder.
Si ce n’était qu’une erreur, ce serait moindre mal. Mais lorsque des prises de positions aussi « discursives » du meilleur de la tradition communiste qui a été porté par des générations de militants et reconnu bien au delà de leurs rangs, se voient répétées, puis contredites et à nouveau répétées, il faut avoir le courage d’appeler un chat un chat.
Nous sommes en face d’un choix délibéré, pas celui d’un seul homme, qui, au motif de petits et médiocres calculs électoralistes d’appareil, vise à dénaturer encore plus un processus communiste qui avait précisément besoin du contraire pour que nos concitoyens trouvent des raisons d’en avoir envie.
Or là, il est question de s’adapter à ce que la société capitaliste produit de pire : la haine d’autrui.
Après avoir soutenu dans les instances délibératives les visées séparatistes d’Emmanuel Macron et de Manuel Valls, conduites au nom d’une République et d’une laïcité qu’on assassine, c’est à celui qui en fut le théoricien et un des fondateurs que l’on tire son chapeau
D’un coup d’un seul, on retrouve son hommage mêlé à ceux d’un Ciotti et d’un Z.
Bien avant, notre candidat recevait déjà des éloges appuyés de personnalités qui toujours ont combattu les progressistes de toutes sensibilités.
Que le Parti communiste doive changer profondément et ainsi pouvoir jouer un rôle pour la transformation sociale et l’émancipation humaine est pour moi une évidence. Je fonde cette conviction tout simplement sur ce que pensent de nous celles et ceux qui nous entourent, sans l’engagement desquels rien ne sera possible.
Mais si c’est pour aller dans la direction du choix délibéré actuel, alors la société n’a plus besoin de nous. Ils sont suffisamment nombreux ceux qui veulent la conserver.