La discussion de la partie recettes de la loi de Finances 2025 commence à l’Assemblée nationale ce lundi 21 octobre. Moment d’une exceptionnelle importance pour les citoyennes, les citoyens, les entreprises, les services publics nationaux et locaux, les collectivités locales…Bref, pour toute la nation.
Va se jouer la mise en œuvre ou non de la super austérité annoncée par le gouvernement de Michel Barnier. Elle affectera ou pas très négativement la vie quotidienne de chacune et chacun d’entre nous comme la capacité pour le pays de sortir du marasme actuel provoqué par le coup de force du président de la République.
Les amendements adoptés par la majorité de la commission des Finances montrent que c’est possible. La plupart l’ont été grâce aux votes des députés du NFP, du Modem, de certains élus de la macronie, de LR et même du RN.
Rassemblements majoritaires de votes annoncés jusqu’ici comme impossibles, ce qui a justifié la mise à l’écart arbitraire de Lucie Castets !
Ces amendements augmentent les recettes d’environ 55 milliards d’euros, annulant les sacrifices exigés. Ils mettent à contribution les grandes entreprises qui ont réalisé des super profits, les très grandes fortunes, les niches et les fraudeurs fiscaux. Ils permettent d’alléger la pression fiscale directe et indirecte des couches moyennes et des plus défavorisés.
Pour l’essentiel, ils reprennent le programme économique et social du Nouveau Front Populaire.
C’est une première victoire que seule la complicité du RN n’a pas permis qu’elle soit actée à l’issue des travaux de la commission des Finances. Nos concitoyens ne l’oublieront pas.
C’est donc à partir du texte initial que débuteront les débats ce lundi.
Eric Coquerel, président de la commission des Finances, dans une interview accordée à France Info, de façon très pédagogique, a exposé dans quel état d’esprit ils vont se dérouler, sur quels enjeux et avec quelles perspectives. Tous ceux qui le peuvent, en direct ou en replay, auront un grand intérêt à suivre les débats, à bien des égards inédits.
Nous vivons un moment de clarifications.
Pourquoi des écoutes collectives ne seraient-elles pas organisées suivies de discussions ? La représentation nationale n’y serait pas insensible, j’en ai la conviction.