Y aurait-il un loup ?

Quand a-t-on vu un président de la République atteint d’une telle frénésie communicante alors que nombre de commentateurs et de politologues avaient déjà relevé qu’il avait choisi le plus jeune premier ministre de l’histoire pour installer le duel Attal-Bardella dans la campagne des élections européennes ?

 Jamais !

 Dans la même semaine, Macron en « une » de « L’Humanité », Attal dans « Le Figaro », les Manouchian au Panthéon et le « fiasco » du Salon de l’agriculture, une telle implication personnelle fébrile d’un Président, une telle mobilisation de l’appareil d’Etat et du cirque médiatique pour un scrutin qui habituellement est marqué par des records d’abstention, du jamais vu !

N’y aurait-il que le pouvoir et l’extrême droite à avoir pris conscience de l’importance inédite des résultats du vote du 9 juin ?

Y-aurait-il un loup ?