Lucien Atencia

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Billet de blog 25 mai 2025

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Au secours !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Sale temps pour François Bayrou ce retour au premier plan de Cahuzac, de son coup de pied de l'âne. La façon dont un système a défendu ce dernier pourrait bien amener à des comparaisons qui seraient injustes pour l'actuel premier ministre. Personne ne l’accuse d’avoir mis les mains dans le pot de confiture et pour l’heure, il est présumé innocent puisqu’il témoignait sous serment devant la commission d’enquête. Il le restera tant que la justice n’aura pas établi le parjure.

Cela tombe bien. Avec l'affaire Le Pen, les magistrats montrent que l'on peut compter sur eux.

Pour intervenir sur de tels enjeux de société, il vaut mieux ne pas écrire n’importe quoi. Mais rien n’interdit de se rappeler le rôle joué par l’actuel président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, dans l’affaire Cahuzac ni le manque de prudence de François Hollande. Emmanuel Macron aujourd’hui va plus loin car il intervient publiquement dans les travaux d’une commission parlementaire ce qui lui est interdit de faire au nom de la séparation des pouvoirs. Je suis à peu près le seul à le relever et c’est moi qui en prend plein la tête.

Des camarades, membres de mon parti vont jusqu’à m’accuser de négliger le sort des enfants alors que le prof que j’ai été, le syndicaliste qui a contribué à la création de la FSU ne pense qu’à eux. J’ai siégé dans des commissions paritaires qui traitaient de comportements intolérables de collègues. J’ai pu mesurer le poids pris par la volonté de défendre la réputation de l’école publique et parfois qu’il pouvait imposer la loi du silence. Je n’accepterai jamais que viennent me faire la leçon ceux qui ont la trouille que soient convoquées de nouvelles élections, la trouille du suffrage universel, la trouille des électrices et des électeurs.

Que cela les conduise à ne pas voir que la défense d’un premier ministre qui impose une austérité à nulle autre pareille rassemble main dans la main le RN, LR, le PS, le président de la République, son prédécesseur, Manuel Valls, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin et la plupart des médias, confirmation éclatante que la Ve République pourrit par la tête avec beaucoup de complicités, est leur affaire. Qu'ils se débrouillent avec leur conscience.

Le fascisme qui vient est la mienne. Seuls mes concitoyens rassemblés ont le pouvoir d’arrêter la machine qui est en marche. Vite qu’on leur permette de s’exprimer. Je me fous de savoir si ça sert les intérêts de Mélenchon, dessert ceux de Macron, de Hollande ou de Roussel. Le présent et l’avenir de notre pays sont en cause. Il est encore temps de sauver l’essentiel mais bientôt, il sera trop tard. 

Françaises, Français, jeunes de toutes les couleurs, damnés de la terre, au secours ! Vous êtes mon seul recours.

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