Une proposition pourrait être une base de négociations acceptable par tous et bénéficier d’un large soutien populaire mondial : démanteler l’arme nucléaire israélienne, l’interdire à l’Iran, à toute autre nation de la région et utiliser les crédits dans le climat de paix ainsi créé à la reconstruction de Gaza, de l’état palestinien et de l’Ukraine.
Que ces dirigeants du monde manquent d’imagination !
Ils ne sont pas motivés. Du moins, ils le sont mais pas pour les bonnes causes et comme Trump ne voient que la force sans foi ni loi comme réponse à tous les maux.
Comme ils sont dangereux !
Ils disent vouloir négocier, mettons-les au pied du mur.
François Bayrou prétend vouloir aller au bout de la renégociation de la réforme des retraites Macron sans tabou, qu’il se saisisse de tout le bien que le président pense du référendum pour qu’il en soit organisé un sur le sujet. Sophie Binet serait satisfaite, la démocratie s’en trouverait confortée et le pays rassemblé. Seul Olivier Faure pourrait trouver plus inconfortable la solution pour sortir par le haut, lui préférant un vote de censure, pétard mouillé quand le RN n’y participe pas mais qui a l’avantage de laisser croire que le premier secrétaire est un opposant intransigeant d’Emmanuel Macron.
Quant à Fabien Roussel, tout ce qui permet d’échapper à une élection anticipée lui agrée. Il redoute par-dessus tout de ne pas être prêt et que cela profite à LFI.
« L’Humanité » nous apprend qu’un milliardaire met sa fortune au service de l’implantation locale de l’extrême droite, étape que cette dernière reconnaît nécessaire pour conquérir l’Elysée. Le secrétaire national du PCF, sur une chaîne publique met en garde contre un appel national dont il redoute qu’il transforme un scrutin local en une élection présidentielle. Il n’a pas ressenti la nécessité de préciser qu’un appel national à construire partout des projets unitaires avec les habitants renforcerait le caractère local de la démarche en l’inscrivant dans le contexte national et international. Ce que nous avons toujours fait.
Ce n’est pas parce que les missiles ne tombent pas sur notre territoire qu’ils ne préoccupent pas au plus haut point les citoyennes, les citoyens et les jeunes appelés aux urnes. Quand le gouvernement de François Bayrou fait de la réduction drastique, chaque année, des crédits consacrés au social et au local, qu’il ne s’en cache pas, le plus urgent devrait être de présenter un front uni à cette double agression du pouvoir et du RN contre les conditions de la vie quotidienne de nos concitoyens auxquels il est reproché de vivre au dessus de leurs moyens, surtout ceux qui demeurent dans les quartiers populaires. Entre favoriser l’implantation locale du RN grâce à la division et empêcher celle de LFI, le choix devrait être simple lorsqu’on se prétend de gauche. Ce n’est plus le cas. L’addition risque d’être lourde. Mettre en garde contre ce qui arrive vaut immédiatement d’être accusé d’anticommunisme, d’antisémitisme et de soutenir le Hamas. Les mêmes accusations qui ont fleuri pour effacer les alertes qui n’ont pas manqué lors des dernières élections présidentielles et européennes. Il en a été autrement aux dernières élections législatives grâce à des candidatures uniques sur des projets communs au premier tour. Des ados en auraient tiré quelques enseignements. Pas de danger que ce soit le cas pour des adultes. Il est vrai que Macron s’est superbement assis sur leurs résultats, ce qui n’est pas une raison suffisante pour les oublier, bien au contraire.
L’activité politique marche sur la tête. Cela donne la migraine.
Les jeunes sont les plus touchés. Ils souffrent d’angoisse existentielle qu’il leur est proposé de soigner en leur interdisant l’accès aux écrans.
Une société qui n’a rien d’autre à proposer à sa jeunesse en souffrance que de limiter son accès à la connaissance est arrivée au bout du rouleau. C’est aux causes existentielles de ses souffrances, à leurs racines qu’il convient de s’attaquer. Se livrer à la surenchère que se mènent deux ministres de l’Intérieur n’y parviendra pas. Nulle part la prison a soigné les angoisses. Sans prévention, elle n’est qu’un moyen de faire disparaître les délinquants. Illusion. Si telle est l’ambition d’une société développée, le rétablissement de la peine de mort va se rappeler à notre bon souvenir. Pourtant, il ne répond pas aux attentes de l’extrême droite, comme en témoignent les Etats-Unis qui continuent de beaucoup influencer l’Union européenne qui s’en défend. La chaise électrique n'y suffit pas. La barbarie est plus largement répandue qu'on ne le croit.