Il se trouve que les oligarques russes et les milliardaires US partagent la même vision impérialiste du monde. Cela les pousse à s’entendre pour se partager des territoires dont ils considèrent que la maîtrise des richesses minières et autres que chacun possède leur permettra d’assouvir leur besoin de puissance.
Plutôt que le faire en prenant le risque d’une apocalypse nucléaire qui ne mettrait cette puissance qu’au service du néant qui déjà serait promis si la lutte contre le dérèglement climatique restait ce qu’elle est, négligée aux Etats-Unis comme en France, USA de Trump et Russie de Poutine ont choisi le mariage de raison. Les oligarques ukrainiens que je connais moins semblent préférer pour défendre leurs intérêts s’allier avec l’Union européenne dans l’OTAN. Leur force étant inférieure à celles additionnées du nouveau couple, l’Union européenne, Emmanuel Macron ne trouvent d’autre réponse que de pousser l’Ukraine à continuer la guerre en promettant pour la gagner l’engagement sur le front ukrainien de troupes occidentales et en acceptant que Trump leur impose des droits de douane, variables d’ajustement de ses visées hégémoniques et leur vende des armes sensées rétablir un équilibre rompu par le désengagement de l’Ukraine des Etats-Unis. Tout a été préparé dans les moindres détails, jusqu’à la présentation du projet conçue pour que les populations n’y comprennent rien et soient désarmées pour pouvoir faire front. Impossible pour tous les chefs d'Etats qui ont participé à cet effort colossal de propagande de revenir en arrière, de reconnaître qu'ils se sont trompés. Ne pas le faire pour éviter d'être désavoués par les populations les place sous la menace de l'accusation encore plus redoutable d'avoir tenter de les tromper.
L’ancien commissaire européen Thierry Breton, qui n’a rien d’un gauchiste, considère qu’il s’agit d’une capitulation. Le ministre de l’Intérieur pour ses objectifs électoraux personnels, accuse sans la moindre preuve un gérant de parc d’attraction d’antisémitisme contre de jeunes juifs. Depuis les Etats-Unis, Emmanuel Macron est accusé de faire preuve de faiblesse dans ce combat fondamental où Benjamin Netanyahu lui reproche sa complicité parce qu’il va être un des derniers à reconnaître la Palestine. Sans que l’enquête n’ait même commencé, le gérant est incarcéré en préventive et le même ministre qui déjà instrumentalise les relations avec l’Algérie en ajoute une louche contre le 10 septembre en instrumentalisant les casseurs qui ont attaqué le festival du théâtre de rues d’Aurillac.
Aucune, aucune hésitation, il faut changer d’air sinon nous aurons une guerre civile. La voie pacifique est de loin la meilleure. Commençons par contribuer au succès des mouvements qui montent dans le pays. Tous ont leur légitimité comme les parlementaires alors que Macron et Bayrou sont minoritaires en France et au Parlement. Il n’ont donc aucune légitimité pour imposer un plan pire que les politiques qui les ont rendus aussi impopulaires. Qu’ils en tirent les conséquences et abandonnent leurs projets.
Dans les rues, dans les entreprises, à l’Assemblée les députés en adoptant la motion de censure peuvent assurer la concordance des temps. Aucune, aucune hésitation. Fabien Roussel a compris qu’il ne pouvait pas être le seul à rester hors du coup. Sur les réseaux sociaux, ses plus ardents soutiens qui jusqu’ici tiraient à vue contre le 10 septembre laissent désormais apparaître leur désarroi. Qu’ils se rassurent, il y a plusieurs façons de s’ouvrir à ce mouvement populaire. Jusqu’à celle qui voudrait que le PCF soit le parti qui guide les autres participants. Terrible contresens. Ce qui fait la force de ce qui est en marche, c’est précisément la diversité des situations, des approches, des expériences tendues vers un même objectif, imposer au gouvernement Bayrou qu’il retire son projet destructeur de solidarités et fauteur de récession.
Depuis des semaines, j’annonce ici qu’il va y avoir du sport. Le match est commencé. Ses enjeux vont bien au-delà du 10 septembre et de la prochaine élection présidentielle. Le pouvoir le sait. Il va donc tout faire et au- delà pour nous diviser.
Aucune, aucune hésitation, aucune faute non plus, c’est lui qui est en difficultés. François Bayrou ne compte plus, dans « Le Parisien », que sur les victimes de son Himalaya d’injustices et d’inégalités pour le sauver.
C’est dire la panique qui est la sienne.
En quelques semaines, la confiance a changé de camp. Merci à cette jeune inconnue si discrète qui avec une simple pétition au cœur de l’été y aura beaucoup contribué. Merci aussi à Laurent Brun qui avance une proposition de nature à faire reculer toutes les formes de sectarisme dans les organisations syndicales, les associations et les partis politiques.