Dans son édition de Seine-Saint-Denis datée du 25 juillet, « Le Parisien » titrait :
« Sénatoriales en Seine-Saint-Denis : les Républicains se rabibochent après l’intervention de Gérard Larcher. »
Les réconciliations sont beaucoup plus aisées lors d'une élection sans électeurs de la proximité dont Gérard Larcher, l'actuel président LR du Sénat, fait pourtant le plus grand cas. C'est même en partant d'eux qu'il propose de reconstruire le pays, de le réenchanter, osons la formule.
Mais à LR, dans toute la France, ils continueront à ne plus savoir où ils habitent. C’est dire combien l'hégémonie acquise sur leurs idées par le RN leur rend la vie difficile d'autant plus que la macronie n’est pas en reste.
De l’ordre, encore de l’ordre, toujours de l’ordre et l’impunité pour ceux qui ont en charge de le maintenir.
La « fasciste propre sur elle » n’a rien de plus urgent à accomplir que de se taire, ses prétendus adversaires roulent pour elle.
Ma voisine, croisée hier dans l’ascenseur enfin réparé, me demandait :
"Mais vous, vous êtes toujours dans l'opposition ?"
Qu’est-ce qui a bien pu la conduire à en douter me suis-je interrogé ?
Elle avait d'abord exprimé son indignation après les propos du patron des policiers et l'impunité que lui assurent le président de la République et le ministre de l'Intérieur. Elle avait même osé la comparer à la prison ferme dont venait d’écoper, en comparution immédiate, un jeune du quartier, accusé d’avoir jeté un pétard sur le petit local qui sert de commissariat à la commune de Bagnolet.
Les rares fois où je m’y suis rendu, j’ai été très bien reçu par d’autres jeunes, policiers débordés par le nombre de visiteurs, qui rédigeaient les dépositions au verso de tracts publicitaires, récupérés dans la supérette voisine.
Ma charmante voisine ne savait pas encore qu'elle pourrait retrouver Emmanuel Macron en vidéo-conférence depuis Nouméa, donnant ses ordres à des ministres qui sont priés de ne plus considérer que leur responsabilité consiste à parler dans le poste. Pourtant ont été conservés ceux qui s'y sont montrés les plus pugnaces contre la Nupès.
En quête de nouveaux décors pour compenser le peu d'intérêt que provoquent ses nombreuses prestations, le locataire de l'Elysée devrait, en s'appuyant sur le nouveau marronnier de l'été, se faire questionner faisant un tour de piste au Stade de France, en short, revêtu du maillot national, en compagnie de Usain Bolt.
Peut-être son épouse pourrait-elle l'encourager depuis le bord de la piste.
Original, pour combattre le racisme, vous ne trouvez pas ?