Faire payer sur place les amendes, importer quelques heures des unités de police spécialisées au nom ronflant ne fera ni chaud ni froid au trafic des drogues.
Fléau sans frontières qui, avec le trafic des armes et la fraude fiscale, gangrènent tous les pays, en rapportant des milliards à de gros bonnets sans patrie et impliquent des centaines de milliers de personnes, jusqu'à de très jeunes enfants.
Il est établi que ces trois fléaux ont des liens entre eux.
La lutte contre ces trafics ne peut qu'être comme eux qu'internationale, placée sous la responsabilité et coordonnée par des instances internationales, dotées de moyens à la mesure des sommes colossales en jeu.
Du quartier au village jusq'à l'ONU, sa priorité doit être le trafic et les gros trafiquants. Pas le consommateur qui doit être le sujet d'une approche sanitaire et sociale.
Nous nous heurtons aux rapports complexes que depuis toujours certains humains entretiennent avec les drogues, alcool et tabac compris. Des pays sont plus en avance que nous en ce domaine. Ils cherchent des solutions humaines sans pour autant négliger la part de répression d'un trafic qui rend insupportable la vie dans de plus en plus de quartiers et de villages.
Mais aujourd'hui, la drogue, comme l'immigration, la sécurité et l'autorité, sont considérées au plus haut niveau de l'Etat comme des moyens pour gagner des parts du gâteau électoral. Avec aucune amélioration en vue dans aucun domaine pour les premières et premiers de corvée mais une extrême droite aux portes du pouvoir.