Il conviendrait de compter le nombre de sièges de sénatrices et de sénateurs pour les partis de gauche et ne pas se contenter de mettre en avant les gains sans dire un mot des pertes.
Quand elles interviennent dans des départements comme la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne on a le droit et le devoir de se poser des questions sur une stratégie et un mode de scrutin qui font gagner une droite qui est au plus bas dans le pays et revenir une extrême droite dont le point fort n’est pas le nombre d’élus locaux.
Je maintiens qu’une stratégie nationale d’union de la Nupes, déclinée dans les départements, aurait donné de meilleurs résultats pour toute la gauche.
C’est ma famille, donc je le regrette profondément.
Je ressens les communiqués de victoire, quand ce sont la droite et l’extrême droite qui l’emportent, comme une insulte à la raison pour ne pas dire au bon sens qui n’est pas ma tasse de thé, évidemment.
Quelques rares journalistes et spécialistes des analyses électorales ont repéré ce qui a échappé à ceux qui préfèrent la division qui fait perdre à l’union qui permet de gagner.
Qu’on ne me dise pas qu’elle est impossible et que les divergences sont telles quand ensemble nous dirigeons des collectivités locales.
Pourvu que ça dure !
Si aux élections européennes de 2024, les mêmes choix de division l’emportaient, sans aucune surprise, ils produiraient les mêmes effets avec en plus, Macron et Le Pen sur le podium.
Cette fois, c’est Larcher qui triomphe sans lequel le passage en force de la réforme des retraites n’aurait pas été possible.
J’enrage.
 
                 
             
            