JE ME CONSIDÈRE GUÉRI DE MA SCHIZOPHRÉNIE QUE JE PRENNE DES MÉDICAMENTS OU QUE JE NE PRENNE PAS DE MÉDICAMENTS !
Je ne crois plus à une rechute possible dans ma schizophrénie car à mon avis les conditions qui ont permis l’apparition de mes deux crises psychotiques d’autrefois de celle-ci ne peuvent plus se reproduire. Je souffrais alors d’une névrose obsessionnelle grave à forme essentiellement sexuelle caractérisée par un gros blocage de l’imaginaire pour séduire les jeunes filles et c’était alors en voulant sortir à tout prix de celui-ci grâce à l’aide de mon neuropsychiatre psychothérapeute de l’époque que celui-ci a fait alors involontairement une faute médicale lourde en me prodiguant des conseils qu’il n’aurait certainement pas dû me donner. Celui-ci est alors ainsi intervenu en position symbolique reprenant le rôle du père qui m’avait manqué autrefois psychologiquement au moment du complexe d’Œdipe et a déclenché mes deux crises psychotiques me faisant passer alors à la schizophrénie.
Le fait que je ne n’ai pas digéré mes deux parents lors de ma petite enfance s’était traduit lors des stades oral et anal par la forclusion du Sein-de-la-Mère et lors du complexe d’Œdipe et de castration par la forclusion du Nom-du-Père ce qui signifie que ceux-ci ne se s’étaient pas alors inscrits dans mon inconscient. À la suite de l’intervention en position symbolique aussi bien d’une femme dont j’étais amoureux que d’un neuropsychiatre psychothérapeute qui me prodiguait des conseils pour m’aider justement à ce sujet (car j’étais bloqué psychologiquement et sexuellement) j’ai alors presque aussitôt vomi mes deux parents. Cela s’est traduit par mes deux crises psychotiques graves de 1966-1967. Cette schizophrénie a perduré ensuite sous une forme atténuée grâce à des neuroleptiques jusqu’en 2007 à mon avis. Mes deux parents se sont malgré tout inscrits dans mon inconscient tardivement et au lieu comme autrefois de les vomir sous forme de crises psychotiques j’ai pu enfin à la place alors les digérer psychologiquement dans mon inconscient.
"Être guéri c’est être capable d’aimer et de travailler." (Freud)
"Être guéri c’est être heureux !" (Lucien Jewczuk)
Je me considère guéri de ma schizophrénie que je prenne des médicaments ou pas et même si je ne peux pas prouver ma guérison.
Le 20 mars 2019,
Lucien JEWCZUK