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"La guérison de ma schizophrénie ? mes rapports sexuels et l'amour !"

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Billet de blog 15 décembre 2025

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

LA GUÉRISON DE MA SCHIZOPHRÉNIE ? 

MES RAPPORTS SEXUELS ET L'AMOUR !

https://www.fondation-fondamental.org/ :

Ce n’est pas vrai que lorsqu’un schizophrène arrête son traitement c’est parce qu'il se sent bien, se croit guéri, arrête à tort celui-ci, rechute.

Tous les schizophrènes sont systématiquement avertis depuis que les neuroleptiques et les antipsychotiques existent par leur psy toujours de la façon en général la suivante du risque qu’ils encourent : 

“Si vous arrêtez votre traitement c’est sûr que vous rechutez !”

Ce n’est pas vrai que l’on ne guérit pas des troubles de la schizophrénie : des milliers de schizophrènes en France et des millions dans le monde ne rechutent jamais après l'arrêt de leur antipsychotique. Fondamental disait autrefois : “On ne parle pas de guérison !” désormais il déclare : “5 à 30 % des schizophrènes sont guéris !” (sur YouTube).

Il y a un problème sécuritaire en France et d’ailleurs sans doute partout dans le monde aussi qui est le suivant : tous les jours y a des millions voire des milliards de gens dans la rue qui sont délirants mais on ne les internait pas jusqu’à récemment car ils n’étaient pas alors dangereux. Mais en France notamment il y a eu des jugements de tribunaux qui ont abouti à la conclusion que lorsque par exemple un schizophrène ne prenait pas ou plus ses médicaments c’était son psy qui était alors coupable à la place de celui-ci de son crime. Le résultat actuel c’est que tous les médecins et pas seulement les psys bien sûr ont tous peur d’être jugés coupables en cas de crime futur de l’un de leur patient malade mental. Aucun test ni examen médical ne permet à l’heure actuelle ne prévoir l’avenir de qui que ce soit même alors en parfaite santé mentale et on en déduit que pour les schizophrènes c’est pareil ou pire. Tout médecin en France est censé prévoir l’avenir de ses malades. C’est pour cette raison que Fondamental prétend sur ses sites que ceux-ci doivent prendre une petite dose d’antipsychotique à vie pour se protéger eux-mêmes de leur avenir imprévisible pour leur psy. Le problème c’est que bien sûr comme déjà dit il y a des milliers de schizophrènes en France et des millions de schizophrènes dans le monde qui arrêtent leur antipsychotique et qui pour autant ne rechutent jamais : pour ceux-ci Fondamental veut le leur faire prendre quand même. Dans l’avenir que vont faire l’État, la justice, la psychiatrie, la police, etc. dans un but de sécurité au  sujet des millions de gens voire des milliards de gens qui sont actuellement dans la rue délirants mais dont certains, un jour ou l’autre, l’un d’entre eux, fera alors un crime ? c’est une aubaine pour les labos !

"Grâce à une petite dose d'antipsychotique à vie les schizophrènes peuvent avoir une vie sexuelle et affective quasi normale comme la plupart des autres gens dits normaux !” c’est Fondamental qui dit cela et qui ajoute cette statistique : “50 % des schizophrènes ont une vie satisfaisante !” Mais satisfaisante pour qui en réalité ? pour Fondamental peut-être mais certainement pas pour ces schizophrènes qui ingurgitent un antipsychotique ! Il y aura toujours sous celui-ci des zombies qui vous diront qu’ils sont heureux voire très heureux. Les choses sont en réalité très compliquées car c’est vrai que ce genre de médicament soulage vite de la douleur sexuelle et affective et qu'il fait sortir assez vite des délires. Mais le problème c’est en réalité que les malades n’ont plus grande sensibilité alors pour beaucoup de choses : il n’y a plus ni plaisir à regarder une femme ni à manger, etc. Mais cela on ne s'en aperçoit en réalité seulement que lorsqu'on n’est plus justement du tout un zombie. 

La vérité aussi bien sur les neuroleptiques que sur les antipsychotiques c’est qu’ils sont inhumains pour tout le monde. Cela quel que soit le dosage même si ça va un peu mieux quand on le diminue. Les laboratoires sont menteurs et Fondamental qui les prescrit en se déclarant "centres experts en schizophrénie", etc. est lui aussi menteur. Mes statistiques sont les suivantes : 3 % seulement des schizophrènes sont marié(e)s, 1 % seulement ont des enfants, 15 %  seulement travaillent, un sur deux fait une tentative de suicide au moins une fois dans sa vie et un sur six en meurt toujours actuellement, etc. 

Avis de la Haute Autorité de Santé : 

"Prescrire un antipsychotique diminue l’espérance de vie des schizophrènes de 15 à 24 ans !"

Avis du Pr Edouard Zarifian : 

"Si au bout de trois ans de traitement il n’y a pas eu de rechute il faut arrêter les médicaments !" 

Pourquoi aucun médecin, aucun  psy, etc. ne suit jamais cette recommandation ci-dessus à tel point que le Vidal écrit sur Internet :

"Le malade doit être averti du maintien du traitement à vie !”

Combien de schizophrènes et bien d'autres malades mentaux (dans les maisons de retraite), etc. n'ont-ils pas été tués sur ordonnance en connaissance de cause autrement dit avec préméditation par leur psy ? Ceux-ci ne font-ils pas passer leur confort intellectuel et leur enrichissement personnel avant toujours l'intérêt véritable de leurs patients ? Les neuroleptiques et les antipsychotiques ne sont-ils pas pires à ce sujet que le benfluorex (Mediator) ? la justice ne les conseille-t-elle pas pour qu'autrui soit alors ainsi protégé ?

http://psychiatriinfirmiere.free.fr :

"La forclusion du Nom du Père" : "[…] Jacques Lacan a remarqué que la psychose apparaît justement dans certaines circonstances. […] Et Jacques Lacan dit que, pour que la psychose apparaisse, il faut précisément qu'il y ait un appel au nom du père, là où le nom du père est forclos. C'est lorsqu'un père apparaît pour le sujet qui est lui-même coincé dans une relation duelle avec quelqu'un, que la psychose apparaît. Ceci parce que l'intervention du tiers répond à ce moment-là pour le sujet à un trou, à un vide, puisqu'il n'y a pas de signifiant du Nom du Père. Lorsqu'un père intervient en position symbolique, la psychose se déclenche. […]" 

Pourquoi l’échec des psychothérapies, des thérapies cognitives comportementales, de la psychanalyse, etc. si on les juge selon leurs résultats thérapeutiques : 3 % seulement des schizophrènes sont marié(e)s, un sur deux fait une tentative de suicide au moins une fois dans sa vie (à cause des neuroleptiques et des antipsychotiques lesquels ont toujours un effet dépresseur sur le moral et certainement pas à cause de la maladie ou des troubles mentaux), etc. ? L'amour médical est marchand alors que pour guérir en psy il faut un amour alors gratuit. 

La schizophrénie dite aussi psychose du jeune adulte a toujours pour cause l'intervention du père en position symbolique dans une situation duelle sentimentale du fait de la forclusion du Nom-du-Père (à laquelle se rajoute la forclusion Sein-de-la-Mère pour moi).    

Le 15 décembre 2025,

Lucien JEWCZUK

Illustration 2

Photos ci-dessus (avatars) : Chantal, mon meilleur médicament depuis 1973.

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