Suite à une première réunion inter ministérielle de constat des faits, la deuxième réunion interministérielle tenue sous l’égide du Président Nicolas Sarkozy hier Samedi, parait lever le voile sur la ligne de conduite que la France entend adopter face à la révolte du peuple Tunisien, sur l’évolution de la situation en Tunisie et sur celle des ressortissants français installés dans ce pays.
Nous avons lu différents articles qui relatent que la France apporte un soutien déterminé au peuple tunisien dans sa volonté de démocratie et notamment appelle à la fin des violences et à des élections libres rapidement en Tunisie.
Nous apprenons aussi que dans son communiqué publié à l’issue de cette seconde réunion interministérielle , le Président Français indique que la France a pris les dispositions nécessaires pour que d’éventuels mouvement financiers suspects concernant des avoirs financiers en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation et que la France se tient à la disposition des autorités constitutionnelles pour répondre , sans délai , à toute demande sur des avoirs tunisiens en France.
Enfin Le Président Nicolas Sarkozy a précisé que la politique de la France est fondée sur deux principes constants : la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain, le soutien à la démocratie et à la liberté".
- En observant l’ intervention de la France dans la crise post électorale Ivoirienne en faveur d’Alassane Ouattara , Président désigné par une Commission électorale indépendante du Pouvoir Ivoirien, et sa pression constante et les ultimatum adressés par le Président Sarkosy contre le Président Laurent Babgo , pour qu’il cède sa place à son rival politique, nous avions douté que la non ingérence de la France dans les affaires intérieures d’un Etat souverain, le soutien à la démocratie et à la Liberté’ fussent deux principes constants de la politique de la France, à moins que la France puisse se permettre par le fait d’un Prince quelques entorses à ces principes constants selon tel ou tel Etat Souverain.
Nous voilà rassurés en ce qui concerne la Tunisie au moins , avec une note mineure cependant en ce qui concerne la non ingérence de la France, puisque qu'elle se tient à la disposition des autorités constitutionnelles Tunisiennes pour répondre sans délai, à toute demande sur des avoirs Tunisiens en France, et qu’elle prend ainsi le risque d’être entrainée de fil en aiguille par le biais des avoirs financiers tunisiens en France dans des imbroglios à connotations politiques , notamment si les détenteurs de ces avoirs tunisiens en France sont des proches ou partisans de Ben Ali , alors que le pouvoir actuel Tunisien, est assurés par les principaux acteurs politiques qui exerçaient à différents titres des fonctions ministérielles et parlementaires sous l’autorité de l’ex Président Ben Ali.
Quand à la prochaine élection présidentielle Tunisienne il est certain que les tunisiens veilleront d’eux-mêmes à ce qu’elles se déroulent librement dans les délais qui sont fixés par l’article 57 de sa Constitution, Paris qui appelle à des « élections libres dans les meilleurs délais » douterait-elle que les autorités Tunisiennes contournent leurs devoirs ? Rien ne le laisse supposer. C’est un vœu louable sans plus … et seul la Tunisie est en mesure d’y répondre.
Peut-on moins faire que de souhaiter la fin des violences ? Nous espérons tous qu’elles cesseront, mais cette espérance louable malheureusement ne dépend pas de la volonté de la France.
Pour cette seconde réunion interministérielle élargie qui a duré une heure un quart, le Président Nicolas Sarkozy avait réuni autour de lui notamment le Premier ministre François Fillon et les ministres Michèle Alliot-Marie (Affaires étrangères), Brice Hortefeux (Intérieur) et François Baroin (Budget, porte-parole du gouvernement), Alain Juppé, ministre de la Défense, était à Bordeaux, représenté par le chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, mais le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini était également présent.
Revue de presse
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15 janv. 2011 ... La diplomatie est affaire de symboles. Dans la gestion de la crise tunisienne par la France, j'en retiendrai trois : tous désastreux.
www.lepost.fr/.../2371842_la-calamiteuse-gestion-de-la-crise-tunisienne-par-la-diplomatie-francaise.html
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12 janv. 2011 ... Vous doutez de la véracité des informations des papiers et journaux télévisés, vous souhaitez disposer d'infos en temps réel sur la crise ...
www.memoclic.com/...tunisie/13536-crise-tunisie-direct.html - En cache
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