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Billet de blog 2 mars 2011

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Avant l'aube, un film de Raphaël Jacoulot

C'est un thriller filant en lacets vers un hôtel de montagne. Tous embarqués dans ces balayages latéraux, ascendants, descendants du côté de Gavarnie, Barèges, Andorre, stop au pays du ski. Une prouesse cinématographique comportant coupures régulières : que l'on respire, que l'on déduise, ah, que c'est agréable un récit prometteur!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C'est un thriller filant en lacets vers un hôtel de montagne. Tous embarqués dans ces balayages latéraux, ascendants, descendants du côté de Gavarnie, Barèges, Andorre, stop au pays du ski. Une prouesse cinématographique comportant coupures régulières : que l'on respire, que l'on déduise, ah, que c'est agréable un récit prometteur!

Pour ce qui est de la distribution, acteurs secondaires ou principaux, tous de premier choix : l'épouse (Ludmila Mikael), la Police Judiciaire délurée (Sylvie Testud) et surtout le contraste Bacri-Rottiers !

L'arrêt sur les expressions, le naturel des dialogues entre tous, font qu'on commence à avoir le souffle court à osciller dans le feutré, entre neige et pénombre avec ces deux milieux en friction comme pierres cherchant des étincelles...

Nulle explosion pourtant. Un rapprochement bien réel. Des compromis tacites.

Côté scénario, c'est "une bonne histoire" articulée autour d'un accident mal assumé. Un père déçu de son vrai fils emploie un jeune qui cherche une figure paternelle.

Certes classique si on choisit de gommer l'essentiel : comment est perçu le repris de justice, quels sont les non dits à son sujet, les rôles qu'il peut endosser, tout trouvé qu'il est dans des situations embarrassantes ?...

A elle seule, la dernière phrase de la fliquette résume le parti pris du cinéaste. Courageux !

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