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Billet de blog 3 octobre 2014

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Après deux mil ans, Spartacus revient...

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FRANCE - ITALIE

Une volonté de guider le peuple sans le peuple.

La réponse du Mouvement 5 étoiles, aux Circo Massimo à Rome, les 10, 11, 12 septembre prochain...

Nous sommes déjà au troisième gouvernement non élu démocratiquement par le peuple italien. Après M. Monti, M. Letta, maintenant M. Renzi. Pendant combien de temps les italiens devront voir se succéder les premiers ministres nés des cendres des gouvernements précédents ? Et non par des élections démocratiques ?

Personne n’en parle, la presse internationale se tait. Son silence est assourdissant. Ce qui est encore plus inquiétant c’est le silence des intellectuels.

Qui a peur des élections en Italie ? Donner cette réponse équivaut à commencer à démêler le long fil qui porte de la fin de la première république à la deuxième, après « main propres » en passant par la négociation entre l’état italien et la mafia.

Ne vous émerveillez pas de trouver, le long de ce démêlage, des nœuds, des entités sombres de la maçonnerie, des la criminalité organisée, des services secrets, internes et internationaux. Si nous avions la lecture historique des ces évènements  avec un reculs de un ou deux siècles, nous serions étonnés de trouver autant de relations internationales dans un seul pays. En cherchant bien, nous trouvons aussi des médias particulièrement non libres  et des journalistes pratiquant de l’autocensure. Attentionnés à ne pas déplaire à la ligne éditoriale, elle même dictée en silence par les grands patrons, convaincus d’agir eux même pour des intérêts supérieurs qui leurs donnent la ligne de conduite.

Aujourd’hui, nous avons une élite mondiale représentant 2 % qui contrôle 90 % de l’économie marchande. Donc de la richesse. Tel que nous connaissons la notion de richesse aujourd’hui.

Au sein même de cette élite, il y a qui pense que inévitablement les populations qui font partie du restant 98 % qui se partage 10 % de la richesse mondiale, sont en trop grand nombre. Il faudra donc les réduire en taille pour que se contentent de ce 10 % sans trop râler. Et continuer à travailler pour maintenir le système tel qu’il est. Inégalitaire.

Mais quelque chose se prépare en Italie… Quelque chose qui désemparera les protagonistes actuels de la politique européenne.

La prise en compte de la nouvelle force de citoyens qui ont décidé de prendre leur destinée en main. Ils sont déjà dans le parlement italien. Nous attendons tous que des nouvelles élections puissent pousser la vague de ces citoyens responsables et déterminés à redonner une vitalité perdue à une population parmi les plus géniales du monde, aujourd’hui réduite à l’ombre de elle même.  En effet, le M5S ( mouvement cinq étoiles ), a été présenté à l’opinion publique internationale comme un mouvement populiste, xénophobe et raciste.

En réalité, il représente le plus grand espoir et exploit jamais connu dans le monde. En quelque mois, il passe du statut de blog sur le web, à un parti politique crédité de presque 10 millions (1/3 de l’électorat ) de votes, en constituant ainsi la première force politique du pays, obligeant la droite et gauche italiennes à se mettre ensemble pour mettre en minorité le nouveau mouvement.

 Accusé de antisémitisme, de xénophobie, et populisme, au même niveau que le Front National en France, si ce mouvement a eu une mauvaise presse à l’étranger, en patrie la presse lui a été hostile, les medias se sont déchaînés contre. Il fallait en même temps limiter les possibilités d’avoir des contacts à l’international qui puissent faire des émules.

Ce n’est pas par hasard que l’ancien régime cherche à remanier la Constitution, au plus vite, sous des faux prétextes de moderniser les systèmes juridiques, pour finalement appuyer ce que, il y a déjà vingt cinq ans, nous connaissions comme dessein  de l’organisation P2 : une volonté de guider le peuple sans le peuple.

C’est douloureux devoir l’admettre, mais cette volonté est présente aussi en France, aux Royaume Uni, aux Etats Unis. Bien entendu, je parle de ces pays, car c’est eux qui devraient être les bastions de la démocratie et des droits de l’homme

Aujourd’hui, nous assistons à une emprise de cette volonté au sein même de l’Europe, où des institutions non démocratiques inspirent les agendas des chefs de gouvernement en complète désharmonie avec la population de la rue, toujours plus hostile à la politique des cols blancs qui a perdu tout contact avec la base : le peuple et ses légitimes requêtes de bien-être enfin partagé entre tous : nous et les générations futures.

Toutefois, là où le mal se développe, se développent aussi les anticorps. Le peuple italien est prêt à donner l’exemple à l’Europe. La réappropriation de leur futur, leur choix d’existence doivent être prises par le peuple, en démocratie et en toute conscience d’être la seule possibilité pour l’humanité de se réveiller et de ne plus être les pantins d’un petit groupe d’assassins.

Deux mil ans après, Spartacus revient…

Luig Orlando

Paris 

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