J’ai passé quelques heures dans ce lieu vendredi soir, juste avant l’évacuation. L’occasion de discuter avec certains militants, comme Léo, des convictions et aspirations qui sont portés ici.
« C’est une lutte écologiste, anti-raciste et anti-patriarcat » 3min
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Le rez-de-chaussée et le premier étage sont occupés par les militants. Le deuxième étage est un espace de co-working, où certains continuent d’y venir travailler et cohabitent avec les nouveaux occupants du Shadok.
« J’espère que ça va tenir. Que ça va tenir tout janvier au moins parce que de toute façon il ne se passera rien au mois de janvier. » 6min25
Ce lieu auto-géré repense la démocratie, la prise de décision et la vie en communauté. Même si l’expulsion était envisagée, elle porte un coup d’arrêt à ce projet. Le « Zadok » aura vécu seulement trois jours. Trois jours qui auront néanmoins suffi à élaborer un projet commun et à réinventer collectivement notre manière de vivre ensemble.
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« C’est une manière d’expérimenter ce que l’on aimerait voir advenir dans la société »
Le maire de Strasbourg, quant à lui réagi ce matin dans un communiqué » […] il n’y a pas de démocratie sans respect du droit. C’est un principe fondamental, et c’est pourquoi nous ne souhaitions pas voir une telle situation se pérenniser. »
A vos écouteurs !
Réalisation : Justin Carrette