Souffle
Si c'est aussi facile, comment se fait-il que l'on en ait rien su PLUS TÔT ?
PIM pose très justement la question dans son blog après lecture de mon dernier article sur la permaculture. Il ricoche ainsi ici et soudain je me demande si ce n'est pas cela la permaculture de la pensée positive interagir avec les autres pour fabriquer de l’énergie positive :
« L’abondance, vieux rêve humain, ne se mit-elle pas soudain à danser au sortir d'une pénurie organisée, telle que fut la seconde guerre, comme prenant au sérieux les promesses d’une société qui en aurait donc fini avec la rareté, et la malédiction du chagrin qui toujours l'accompagne, ... puisque les machines le permettaient enfin ?... Alléluia !... On sait ce qu’il advint du réveil, gueule de bois, la “crise” surgissant comme un chien féroce de nulle part. Ah si ! de quelque fond de puits de pétrole - toujours trouvé que ça sentait mauvais, ce truc … le camarade n’aura pas couru assez vite ; le vieux monde l’a rattrapé, engloutissant ses rêves pour rétablir en ses “droits”, la “réalité”, la seule qui vaille d’être respectable, celle du mensonge, puisque ce qui importe, au final, est que soit maintenu l'esclavage, dépendance et soumission. Aussi, quand (re)surgit la vieille promesse, nous voici reniflant. »
Passer de la culture dégénératrice à une culture régénératrice. Il s’agit de ne pas appliquer des techniques savantes qui violent.
« La division entre dominants et dominés, et l’esclavage qu’elle suppose… un monde où continue de prévaloir la prédation, et la guerre qui va avec, et qui, désormais, vont s’organiser “rationnellement”, comme domination et viol de tout ce qui bouge, vit, respire, afin de le presser du peu qu’il peut se laisser traire… Pollution, dégradation, épuisement des ressources en sont l’unique perspective…. Une faillite, une aberration d’esprits névrosés, accrochés à l’idée de la richesse comme une chose qu’il faut posséder, la marque des esclaves d’époques de pénurie et de disette, de travail et de souffrance, dont ces dinosaures perpétuent la trace pestilentielle… l’esclavage de force quand bien même il n’a plus aucun sens. »
La permaculture c’est se servir simplement d’une formule vivante déjà existante qui au lieu d’être consommatrice d’énergie et de détresse en pure perte, redevient créatrice d’énergie pour l’épanouissement. Admettre que nous ne comprenons pas tout . Nous pouvons juste nous approcher de ce qui fonctionne. Quelques principes indispensable comme prendre en respect l’interaction de tous les participants végétal, animal et minéral dans la liberté des lois naturelles en leur laissant profiter dans le partage, le fruit de leur travail. La permaculture permet de multiplier les effets productifs sur un minimum de surface. Ce qui laisse de l’espace aux animaux et aux végétaux que nous condamnions comme nous-même à l’extinction. Nous pouvons appliquer ce mode de fonctionnement, cette liberté de vivre et de s’épanouir, dans d’autres systèmes de sociétés. L’économie puisque nous serions dans un principe de surabondance, où le surplus retournerait à la terre. La notion d’amasser n’aurait plus lieu d’être. La pauvreté, l’injustice, la discrimination avec son cortège de souffrances cesseraient simplement. Sur le plan social, le partage, l’échange de la diversité créerait le lien et de l’ouverture vers d’autres espaces et rêves créatifs. Sur le plan politique, gérer nos sociétés coulerait de source dans la joie et la bonne humeur. Sur le plan philosophique nous aurions tout notre temps à y réfléchir. Je vous convie à lire encore un autre l’article de Pim ici qu’il fit à la suite de celui de Lediazec et de visionner cette petite vidéo qu’il y glissa, si festive et revigorante… « A présent, face à nous, la vie animale qui serait comme notre recours ultime à une représentation de la "Nature" telle que nous souhaiterions l'imaginer. Voilà la mesure, au moins de ce que, n'ayant eu de cesse de nous en séparer, de nous en éloigner à grandes enjambées de nos prothèses toutes plus sophistiquées les unes que les autres, il ne nous reste guère d'autre choix pour évoquer l'idée d'une vie libre, authentique. … la désinvolture que nous aimons retrouver chez ces animaux libres et qui est le fait de leur domestication, est bien plutôt l'image de notre propre domestication…. Que voulons-nous ? ce "bonheur insoutenable" de n'avoir plus rien à produire réellement de notre vie, et donc rien, non plus, à en contrôler »
Force est de constater que la permaculture permet la culture permanente sans effort ni travaux pénibles et nous donne le temps de vivre sans douleur. La permaculture dans la culture artistique me met en joie, je vous le conterai la prochaine fois.