M art'IN (avatar)

M art'IN

artiste, peintre, sculpteur, vidéaste, chanteuse, poète

Abonné·e de Mediapart

174 Billets

4 Éditions

Billet de blog 22 octobre 2013

M art'IN (avatar)

M art'IN

artiste, peintre, sculpteur, vidéaste, chanteuse, poète

Abonné·e de Mediapart

lever les voiles

M art'IN (avatar)

M art'IN

artiste, peintre, sculpteur, vidéaste, chanteuse, poète

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Holala, COMME CELA FAIT DU BIEN DE LIRE CELA SUR MÉDIAPART, les voiles se lèvent...J'étais passée à cotés je l'ai su grâce aux  newsletters de Christine Sourgin, Historienne et critique d'art, dissidente de l' "art contemporain".  (Art totalitaire en France et seulement en France...Comme en 33 sous Hitler ) Je dénonce cet aberration depuis que je suis sur Médiapart en espérant que le jour se lève enfin ici. L'art est le reflet de notre société. Nous sommes les contribuables de cette "CULTURE"

qui a perdu depuis longtemps son exception. 

 Elle a mis un lien sur l'article directement directement sur son" grain de sel" je vous livre ici ce qu'elle en dit.

   A la suite du documentaire de Marianne Lamour « La ruée vers l’art », accusé d’être « caricatural » voir « extrémiste » (c’est fou, quand on dénonce un extrémisme, comme on est vite accusé de l’être )… Antoine Perraud sur Médiapart (1) met les pieds dans le plat à propos de l’expo Pinault qui vient d’ouvrir à la Conciergerie : « Triple tour » serait en somme un bon tour de cochon (cf une des pièces de Mac Carthy collectionnée par notre mécène franco-vénitien)

  M. Pinault nous refait le coup de Koons à Versailles : faire monter les côtes de sa collection en exposant dans un monument public de prestige. Mais cette fois, les fonctionnaires commencent à comprendre qu’ils participent, sous couvert de mécénat, à une opération commerciale : « Nous fournissons à Pinault le plus beau stand de la Fiac. 1 700 m2. Je n'ose imaginer ce qu'il aurait dû débourser pour le même espace au Grand Palais », s’agace un fonctionnaire du Centre des monuments nationaux. En pleine ouverture de la Fiac, M. Pinault entend se démarquer des ploucs qui exposent, les pauvres, au Grand Palais 

   Certains journalistes deviennent curieux (comme quoi tout arrive,  même si le Figaro, qui avait l’info, l’a vite avalée) et l’on sait enfin, grâce à Médiapart,  les sommes payés par le contribuable dans ce genre d’exposition "hyper généreuse" : sur 800 000 €, 300 000 € sont financés par le mécène, et 500 000 € pour l'établissement public donc le contribuable, Youpi, vive la crise ! Autant dire que ce sont les contribuables qui sont le mécène de M. Pinault …Et ceci n’était qu’une estimation basse au début de l’opération, les clauses du contrat étant jugées léonines par certains fonctionnaires ! Officiellement la Caisse des monuments nationaux ne communique pas sur la question : on la comprend.  Mais que font nos députés ???

Et que fait M. Arnault, le rival de M. Pinault ? Quand on est, première fortune de France, à la tête de LVMH, on se fait faire des lois sur mesure comme le révèle le documentaire « Au Bonheur des riches » d’Antoine Roux (Antenne 2, le 1eroctobre, 23h40). Mr Arnault est un patriote qui ne délocalisera pas sa collection à Venise, lui ! Il entend l’installer auprès du jardin d’Acclimatation (rappelons que la législation française ne laissant pas le loisir lucratif d’acheter et revendre sans cesse les œuvres d’une fondation, François Pinault a préféré Venise à Boulogne-sur-Seine). Le Maire de Paris, ému de tant de grands sentiments, a signé, les yeux fermés, le permis de construire à M. Arnault ; son adjoint à la culture, Christophe Girard, étant alors le directeur de la stratégie de LVMH, il y aurait du conflit d’intérêts dans l’air …et le permis fut annulé en janvier 2011 par le tribunal administratif. En trois semaines LVMH réussit à obtenir des députés, (tiens, c’est drôle, les voilà qui bougent d’un coup nos chers députés ) dont M. Rogemont, élu PS, qu’ils rajoutent un amendement à la loi sur le prix du livre numérique pour… ré-autoriser la construction ! Ce genre de tour de passe-passe s’appelle un « cavalier législatif » et personne ne s’en émeut…surtout pas le conseil constitutionnel qui valida. M. Rogemont a agi, dit-il, croit-il, pour « l’intérêt public » vu le projet architectural et « pour que la seconde collection d’Art contemporain ne quitte pas le pays ». Elle devrait ouvrir en 2014. Interrogé après la demande de nationalité belge par M. Arnault, notre député s’est dit « gêné » mais par rapport à l’homme, pas vis-à-vis du projet. Bref une autre stratégie d’AC à suivre…

Christine Sourgins

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.