Peuple de France !
De la Grande Révolution
1789... par essence continue et permanente
Physiologiquement chaotique
Comme le monde et le Cosmos
Sous millions d'années
As-tu-vu cette permanence 1789,
Visible et palpable ?
La vois-tu et la touches-tu,
La Révolution ?
Comment voir ou ausculter chose d'il y a siècles ?
Oui
Possible
La Révolution est musique
Art. Sensation physique et chants
Une fête improvisée
Profonde, sincère, spontanée
Que l'on cherche, que l'on refute, que l'on ignore
Selon le temps, l'instant et ruisseaux qui coulent
Au seuil de son irruption
Elle chante dans dialecte inconnu. Surprenant
Semblable au langage faucille
Archaïque qui donne naissance à qui peine de naître
Sans bistouris et sans sutures
Quand elle n'est en rien contrariée. La Révolution !
Vérité, langage oubliés
Commodités petites nous y ont poussées
Dans ces airs du temps
Allant tournoyant
Elle, elle a fait semblant de s'endormir
Nous a comme si oubliés, elle aussi, La Révolution
Lasse, sans abondant ni oubli encore moins de nostalgie
La Révolution
Elle n'a ni Dieu ni Maître
Ni Terre ni Patrie
Terre remplie de supputations
Patrie emplie d’historiettes
Histoire où mémoires effacées
Elle abhorre ! Fuit pour le nouvel ordre...
Pour frapper
Comme elle frappe désormais
Joyeusement le monde musulman
Et tristement cette ministre des affaires extérieures
De la Grande Révolution; Madame Alliot-Marie
Premier dégât politique collatéral non moins historique
Qui a cherché à mater « La Révolution de jasmin »
Pour empêcher la marche de l'Histoire...
Bon vent, bon vent... vieille taupe !