Le foetus regarde...
L'action clandestine de sa mère
Crayon à la main, feuilles pleines
Pour soulever les foules...
Père avec la propreté infinie qu'il s'fait des idées
Il le dit au ciel mer et désert... villes et montagnes
A la maison tous étions heureux le monde à porté de main
Il fallait, alors, partager maison notre maison dire des idées
Afin que rêve disparaisse place à l'harmonie de tous... pour tous
Qui un moment dans sa vie
N'a été transporté dans ces lointaines rivières d'eaux pleines, chargées
Chaudes entrainantes d'espoir parlementant demain... et chemins
Il n' a jamais nagé su pour s'en sortir sous les eaux douces, tombantes...
Qui abandonnent son intime corps aux graviers et caillasses...
Les arbres et ruisseaux, plaines et collines
Sans parole sans mot elles savent sous quelle saison
Elle y sont
Elles ne pleurent elles ne crient... elle regardent... observent
Lèvres bouches cousues
Le temps, l'air du temps combien elles désirent dire leur infinie beauté enfouie, massacrée, sacagée
Par cet ombre de ce temps qui pioche... pioche honneur, érode résistance en point point...
Mère bataille. dit,
Regarde !-Ouvre yeux dans ce plein de tes yeux horizons
Mon enfant...
Là, vieille, historiqe tope se niche
Je t'aime maman ma pauvre pleine maman
Sans s'assoir ni s'affaisser
Ton nom continue... continue... marche et roule
Ta marche démarche mouvement
De perderie solitaire nuque raide
Aiguisée droite ne se casse
Qui agassent
Laisse... laisse
Lauseries passent...
Pour qui ne veut se dénaturer
Dit la vieille tope
Au ciel vide d'espérance
Avec mains et pieds
Un peu de coeur pensant chez tous
Larmes internes, à tous, couleront moins
Chez nous Hommes sans force ni intéligence
Sous les ombres et lumières du ciel...
Notre son fera chanter les oiseaux
Nous ferons symphonie si belle armonie
Chaotique naturellement
Sans remord ou nostalgie d'hier
Qu'enfin "Le maintenant" commence !