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Billet de blog 29 juin 2010

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Une gauche absente sur "Karachi" et timide sur "Bettencourt" !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le courage des deux Fabrice, Afri et L'Homme, journalistes, ici, à Mediapart, est exemplaire, leur obstination est légitime, leur investigation n'a pas de coût, sur cette réalité de main dans la main, de bras dessous bras dessus, entre le politique et l'économique, à regarder; hélas, ce cours journalistique hexagonal qui cache, se cache et se couche...

Brièvement !

En France, depuis très longtemps, les choses de corruptions, d'écu ou d'argent, ont souvent laissé par terre des régimes politiques, des pouvoirs politiques, quand, précisément, le citoyen voit concrètement, matériellement et factuellement la chose. C'est-à-dire, quand le citoyen, au sens majoritaire et démocratique, tient le doigt du corrompu dans le pot de la confiture (le raisonnement des événements dépasse tous les tribunaux quand bien même justes du monde).

Rappelons-nous, par exemple, Charles de Gaule (une certaine idée de la France) au pouvoir, ses dépenses d'ordres privées et jusqu'à ses appelles de téléphones de l'Élysée, il tenait à ce que ces factures soient payer de sa poche. Lui soient facturées.

En revanche, quelque années plus tard, VGD, qui n'eut pas cette prudence, même si, là, il ne s'agit pas de question de prudence, mas d'étique en politique, mélangeant les genres et les styles, le privé et le public, on a bien vu ce qui s'est passé pour lui lorsqu'il a profité de sa condition de Président, de Chef d'État, à s'embarder de diamants. Bokassa lui a été fatal (1981).

Nous disons pas que c'est uniquement ces diamants qui l'on terrassé, mais nier que ces diamants n'ont pas non plus étaient majeurs dans sa défaite c'est ne pas saisir comment que l'on peut se discréditer devant le peuple, certes, souvent en silence devant ce genre d'histoire.

Puis, il faut bien reconnaitre que, la Mitterrandie, une fois au pouvoir, elle commença à relativiser ce genre de scandales, ce type de corruptions en tenant à les interpréter, non, sans arrières pensées: "blanc non, noir non plus", formule qu'il aimait employer devant ce genre de situation mais qui voudrait dire à regarder de si près que s'il y a un un œuf il n y a pas de bœuf... Tout en envoyant balader de façon intimidante qui fut sa stratégie pour empêcher son interlocuteur de lui dire, quand même: "qui vole un œuf volera un bœuf"...

Pourtant, lui-même, Mitterrand, à l'Assemblée nationale, sur les diamants de Bokkassa, il s'est fabriqué une parole, une voix, un ton qui l'a emmener au trône laissé au KO et vide par cette histoire diamantesque.

Et que dire de Jospin, certainement pour d'autres objectifs, qui, certainement, n'a rien à voir avec l'esprit Mitterrandien, mais, tout de même, ne s'est-il pas employé justement, à mettre au silence, bafouer, enfouir toutes les questions liées à la corruption, puisque il a interdit, en tant que chef du gouvernement, aux députés de la gauche plurielle de signer le texte lancé par le député, Montbourg, qui se destinait, dans le cadre de la loi, pour que Chirac, alors chef de l'État, vienne devant la Cours de justice pour répondre de ce qui lui était reproché notamment dans le cadre de sa gestion à la Mairie de Paris.

Ma chute, ici, un peu pessimiste, certes, mais sans désespoir, bien sûr, alors, ces questions de grattages, au sein de la Cité, sans répondant politique dans les institutions...

... ailleurs... dans le peuple, pour l'instant, ça dors... pour bien des raisons rationnelles/réelles...

...Comprendre: on ne s'indigne pas suffisamment à présent à gauche sur ces scandales de VOLE car corruption n'a d'autre synonyme que celui-ci.

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