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Billet de blog 31 octobre 2010

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« Air Sarko One »

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« Air Sarko One ». C’est ainsi que la presse a baptisé le nouvel avion présidentiel français en allusion à « Air Force One », l'appareil présidentiel américain.

Actuellement il est dans les airs, entrain de faire son tour du monde, passant par plusieurs départements ou territoires d'outre-mer. Après la Réunion, la Nouvelle-Calédonie et Tahiti, le nouvel Airbus présidentiel fera une dernière escale en Martinique, dans le cadre d’une série de vols d'essai. Ainsi il aura refermé une boucle de 40 000 km avant sa livraison ce mois de novembre, d’abord à l'ETEC (Escadron de transport, d'entraînement et de calibration) pour l'état des lieux définitifs, ensuite à son véritable client : le Palais de l’Elysée.

L'avion, dédié aux déplacements du président Nicolas Sarkozy et des principaux membres du gouvernement, aura une autonomie de 12.500 km, pourra aussi parcourir 12 000 kilomètres sans escale, en 14 heures de vol environ (soit 50% de plus que l'A319) actuellement utilisé par Sarkozy, dont le rayon d'action avoisine les 8 000 km. Ses moyens de communication et de sécurité sont très sophistiqués et modernes qui offrent les mêmes facilités de télécommunication (fax, télex, téléphone, transmission de données : tout est crypté) comme désormais au bureau du Palais de la rue du Faubourg Saint-Honoré.

Les innovations technologiques, effectuées sur cet appareil, précédemment au service d'Air Caraïbes pour les vols transatlantiques, restent en revanche totalement confidentielles. Mais selon plusieurs médias, l'avion disposerait de leurres antimissiles (voir croquis ci-dessous), et les ordres liés à la dissuasion nucléaire qui peuvent être transmis depuis l'appareil.

Ce Palace du ciel et des airs qui a pourtant soulevé de nombreuses polémiques, citons seulement pour exemple, son cout qui s’élève à 180 millions d'euros ou encore ses 20 000 euros l’heure de vol, doit cependant être nickel et parfait pour sa livraison. Comme une belle montre suisse.

« Cet investissement, avait expliqué en juin le ministère de la défense, offrira une capacité plus performante de transport pour les déplacements gouvernementaux au cours des 30 prochaines années. Il pourra transporter dans des meilleures conditions le même nombre de passagers que les deux Airbus actuels mobilisés simultanément ». Précisant également que « dès l'entrée en fonction » du Air Sarko One, « les deux A319 moyens courriers acquis en 2000 par le gouvernement de l'époque seront retirés du service pour être vendus ».Bref !

Reste le premier décollage officiel, avec le Président de la République de l’A 330, surnommé « Air Sarko One », il se fera vraisemblablement (selon la presse), à destination de Séoul, en novembre, pour le sommet du G 20.

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