Direction Revin dans les Ardennes une ville de 6700 habitants où le Maire Daniel Durbecq a signé un arrêté municipal autorisant les commerces de sa ville à ouvrir en pleine période de fermeture des commerces dits « non essentiels ».
Il se dit dramatisé par la situation qui pourrait coûter aux commerces de sa ville. Alors que les grandes surfaces voient défiler plusieurs dizaines de personnes à la minute, la plupart des commerces de cette ville accueillent souvent un client à la fois. Comment expliquer cette situation alors que de grands groupes comme Amazon se réjouissent de pouvoir augmenter leur chiffre d’affaire de 30%?

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On peut retourner le problème dans tout les sens, il n’y a malheureusement aucune logique. L’état décide de la fermeture des commerces sans tenir compte de l’affluence dans certaines grandes surfaces. En Espagne l’état en a décidé autrement en fermant les grandes surfaces et en laissant ouvert les petits commerces de proximité. Une solution pour éviter la propagation du virus dans des lieux de grands rassemblements.
Le maire de Revin verra certainement sont arrêté annulé à la demande du préfet devant le tribunal administratif.
Nous pouvons maintenant nous poser une question. Est-il légitime qu’un gouvernement puisse ne plus donner les pleins pouvoirs à un maire pourtant si proche de ses administrés?
Quoi qu’il en soit Daniel Durbecq bien connu de la cité Revinoise, lui aussi longtemps entrepreneur, tentera de sauver ses commerces malgré le peu de moyen que donne l’état à ses collectivités.

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