Alors que la comtesse Carolina Fantoni s’apprête à épouser Pietro, le célibataire le plus convoité de la région, un terrible voile vient obscurcir son bonheur : elle est en train de perdre la vue. Inexorablement, son champ de vision se réduit, lui dissimulant la beauté des paysages qui lui sont si chers. Ses parents refusent de la croire, tout comme son fiancé. Seul Pellegrino Turri, inventeur excentrique et ami de longue date, la comprend. Follement épris de la comtesse, le jeune homme met au point un objet révolutionnaire : la première machine à écrire, grâce à laquelle Carolina pourra communiquer avec son entourage. Cette invention va sceller le destin de ces deux rêveurs, qui entament une correspondance secrète et dangereuse… Librement inspiré de l’histoire de la première machine à écrire, ce roman rafraîchissant et intemporel est une ode à l’imagination et aux sens.
Voilà bien s’il en est une 4e de couverture finement réalisée !
La Comtesse et les ombres est une porte de métro, et cette 4e un lapin rouge, qui à l’inverse de son cousin pastel-bonbon, invite petits et grands à se faire pincer très fort.
Le roman met en scène des personnages qui énerveraient un moine bouddhiste. L’histoire pourtant originale (on se risque même jusqu’à la trouver intéressante par moments) mêle avec un talent rare atermoiements et considérations mièvres.
Se place dès les premières pages entre le lecteur et les protagonistes, un voile d’incompréhension qu’alimente au fil de la lecture la naïveté exaspérante des dialogues. N’en reste qu’un assemblage qui sent le faux, le respire et s’en gargarise. Et ce qui, aux vues de la couverture m’avait semblé être une comédie légère se transforme vite en brique. Plombé une fois encore par des personnages presque navrants et agrémenté d’un style … tristement pauvre : le livre n’a pas même la prétention d’être mal écrit.
J’ai tout au long de ma lecture été troublé par certaines tournures de phrases grossières. Quand ce ne sont pas les figures de style douteuses qui interrogent. Peut-être alors ce roman souffre t’il d’une traduction un brin faiblarde.
Je ne me risquerai probablement pas à vérifier.
Tous nos livres sur www.madamedub.com