Il n'a échappé à personne que la France est diverse. Il serait donc logique que les instances élues et notamment le Parlement, le soient également.
Ce n'est évidemment pas le cas : sur 577 députés, seul 3 sont issus de l'immigration extra européenne, soit 0,51 %. Au Sénat, ils sont 6 sur 348, soit le record de .... 1,3 %.
Le conservatisme des partis, de droite et de gauche, est patent. Ils n'ont pas pris la mesure des évolutions de la société, et continuent de fonctionner par cercles, par clans, en dehors des réalités.
Si bien qu'aujourd'hui, de nombreux élus ne sont pas vus à travers leurs convicitions, leurs compétences, leurs motivations, mais par leur seule appartenance éthnico-religieuse.
Aussi, ils ne sont pas vus comme des Français à part entière. Ils ne se voient donc pas proposer, 'naturellement' des postes à responsabilité ou des investitures à des élections, sur des postes gagnables. Et lorsqu'ils se manifestent et tentent de s'imposer, on leur fait comprendre que la France n'est pas prête...
Si bien que le PS, par exemple est obligé d'imposer un quota de députés dits issus de la diversité. Quel échec ! Accepter ces quotas c'est réduire ces personnes à ne représenter que celles et ceux qui leur ressemblent. Pourtant, ces mesures seules permettent à ces personnes de briguer le suffrage des électeurs et d'échapper aux nombreuses résistances locales, dans les baronnies et féodalités que les partis se sont amusés à créer.
Ces candidats sont Français, tout court, il serait temps que les partis en tiennent compte et que les réflexes paternalistes, parfois teintés de racisme, cessent.