"Je ne suis pas candidate ! On verra le moment venu, la priorité c'est les conditions de vie des Français." On pensait vraiment que la Première secrétaire n'avait en tête que le bien-être de la famille socialiste recomposée, en voie de décomposition diront certains.
C'est que l'Affaire DSK tombe plutôt.... bien. Pacte ou pas, les égos ont été confortés, d'Hollande à Valls en passant par Montebourg. Valls dit qu'il est trop tôt pour remplacer DSK : comprendre qu'il n'a pas eu le temps de s'y préparer.
L'un de ses premiers actes forts de potentielle candidate aux primaires de fin juin à été d'évoquer Christine Lagarde, la Minitre française des finances, chargée par Fillon et Sarkozy de mener à bien les réformes ultra libérales promises par le candidat aujourd'hui Président.
Martine a donc fermement et violemment combattu, pardon soutenu la candidature de Madame la Ministre au poste de Directrice Générale du FMI (à vos souhaits !)
Martine, finalement est fidèle à son père déjà fidèle à Maastricht. Exit le bouclier fiscal, la réforme injuste de l'ISF, le pouvoir d'achat en berne...
Exit aussi les soupçons qui pèsent sur elle dans plusieurs affaires dont celle de Tapie.
Finalement, la seule chose qui compte pour Martine AUBRY c'est de donner le signal suivant : être au-dessus des partis, des clivages et donc du fond, quand il s'agit de l'intérêt de la France. Et donc tenter de se doter d'une image de Présidente potentielle.
Affamer la Grèce fait partie des faits d'armes de DSK, et elle n'y a rien trouvé à redire. La seule certitude, c'est qu'elle conforte celles et ceux, dont je suis, qui sont convaincus que les socialistes ont renoncé à changer le monde, et décidé de l'accompagner dans ses pires travers et ses pires vicissitudes.