Le président de la fac a lâchement décidé de fermer l'université demain et après-demain, cédant, comme nous l'avions déjà annoncé, aux injonctions du CRIF et autres officines pro-israéliennes installées en France.
La ville de Saint-Denis, attachée à la liberté d'expression et engagée en faveur de la reconnaissance de l'Etat palestinien, acceillera, via la bourse du travail, ce colloque interdit par la Présidence de Paris 8 malgré un grand mouvement de protestation.
Pour le coup, ce maintien reste une victoire car ce colloque aura bien lieu. Cependant, il est à craindre que le CRIF et le BNVCA crachent leur venin sur les élus de Saint-Denis, qui pour beaucoup d'inconditionnels d'Israël, sont de féroces antisémites qui appellent tous les jours à la destruction d'Israël et à la haine des juifs.
En fait ces élus ne font que rappeler le Droit, et l'illégalité absolue et presque séculaire dans laquelle se trouve Israël.
Si la décision de la fac est une honte et un scandale, la décision de Saint-Denis - si elle n'est pas courageuse car conforme à ses valeurs et engagements - mérite, elle, d'être saluée pour ce qu'elle est, à savoir un soutien indéfectible à ceux qui se battent sans relâche pour que cessent cette occupation et ces humiliations en Palestine.