Partout dans le monde, on a pris conscience du rôle crucial des services publics tels que les services de santé universels, les soins aux plus âgés et aux enfants, l'éducation, mais aussi l’accès à l'eau et à l'assainissement. Des missions qui reposent majoritairement sur les épaules des femmes, dans des conditions de travail souvent déplorables. Ce sont les premières à payer le prix de décennies de coupes budgétaires et de privatisation des services essentiels.
Pas une seule femme dans les bureaux, les universités ou les écoles. Aucune dans la rue. Le 9 mars, le Mexique doit être un pays sans femmes. Il faut au moins cela pour ruer dans les brancards. Car en dépit des beaux discours, les droits des femmes continuent à être constamment violés dans le monde entier. Mais ce n'est pas notre seul combat. L'injustice est aussi flagrante sur le terrain économique.
En cette Journée internationale des droits de l'homme, il nous incombe à tous de nous engager clairement sur la question la fiscalité des multinationales en cessant de la considérer comme une question technique à débattre à huis clos. De Santiago à Beyrouth, les rues nous le rappellent : la lutte pour les droits de l'homme, c'est aussi la lutte pour une vie digne, sans crainte de la faim et de la pauvreté.