La guerre au Soudan n'en finit pas,
quatre longs mois déjà
que les deux protagonistes s'écharpent
sans un regard pour la population qui s'échappe.
L'un fils de ces milices,
fameuses au Darfour pour toutes leurs atrocités,
de pillage s'enrichissent.
L'autre tête d'une cabale de financiers
et de généraux de la vieille garde Islamiste,
affairistes qui résistent.
Un duel entre gangsters
autrefois en affaires.
Un cartel de soldats
qui aimeraient être rois,
diriger le pays d'une brutale exploitation
de ses ressources ainsi que de sa population.
Seul le système bancaire
essaie de perdurer,
même s'il reste précaire,
veulent fortune assurer.
Aucune victoire décisive sur le champ de bataille,
sans volonté ils échouent sur le plan politique,
le pays est emporté dans une immense pagaille.
Seul espoir : une entrée en rubrique nécrologique.
La guerre en rage n'a pas expiré,
maisons détruites, récoltes saccagées,
les gens meurent ou sont déracinés,
chaque jour est une éternité.
Médiation encombrée
sans efficacité,
une aide humanitaire
d'urgence est nécessaire.
On parle du Niger,
on parle de Wagner,
les regards sont ailleurs
mais le Soudan se meurt.