À quinze ans, Vanessa Veselka est partie de chez elle avec un sac à dos et une guitare. Un jour, en stop, elle est montée dans le mauvais camion et a cru l’heure de sa mort arrivée. Elle en est sortie indemne, a repris la route, n’en a jamais parlé. Des années plus tard, devenue écrivain, elle entend parler d’un serial killer qui tuait des auto-stoppeuses dans les années 80. Les dates et les lieux coïncident : ce pourrait être lui. Armée des bribes de souvenirs qui lui restent, elle essaie de savoir. L’Autoroute des disparues est le récit de son enquête. C’est un texte court, fluide et dense comme une nouvelle, qu’on croirait écrit pour être lu à voix haute. Elle y évoque les semaines passées dans un état de vigilance permanent, celles qui ont eu moins de chance qu’elle, et le mythe américain de la route, qui finit toujours par échapper aux femmes.
À lire – Vanessa Veselka, L’Autoroute des disparues, traduit par Philippe Aronson, Moyen-Courrier, 2013;(extraits en ligne)
Zazen, traduit par Anne-Sylvie Homassel, Le Cherche Midi / Lot 49, 2013.
Lecture de l'Autoroute des disparues par Claire Delaporte en présence de Vanessa Veselka